Troisième de Ligue 1, Monaco rêve d'Europe

Si les clubs français font globalement bonne figure sur la scène européenne cette saison, un nom manque cruellement à l'appel, celui de l'AS Monaco. Il faut dire qu'au printemps dernier, les Monégasques avaient bouclé leur saison par un nul et trois défaites, ce qui leur avait coûté les quatrième et cinquième places, d'un souffle. Cette fois, le club du Rocher ne veut plus reproduire les mêmes erreurs. Troisièmes du Championnat de France à mi-parcours, Wissam Ben Yedder et ses coéquipiers possèdent aussi, et de loin, la deuxième meilleure attaque derrière le PSG. Afin de mettre toutes les chances de son côté, Monaco pourrait recruter un défenseur central d'avenir durant le mercato hivernal qui se profile. Son nom ? Lilial Brassier.

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Lilian Brassier sous les couleurs du Stade Brestois (Icon Sport)

Lilian Brassier, de la Bretagne au Rocher ?

S'il est né à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, Lilian Brassier a dû migrer vers la Bretagne pour éclore en Ligue 1. D'abord dans les rangs de son club formateur, le Stade Rennais. Avec un passage en prêt par Valenciennes. En 2020, le solide défenseur central a été prêté au Stade Brestois. Avant de valider l'essai et de rester dans le Finistère pour de bon. Cette saison, il participe à l'improbable parcours du SB29, quatrième de Ligue 1 malgré des moyens et un effectif limités. Hélas pour Brest, l'ex-international U20 français pourrait changer d'air dès cet hiver.

Selon les dernières informations de Foot Mercato, l'AS Monaco, soucieuse de renforcer sa défense centrale, aurait décidé de miser sur Lilian Brassier. Avec une offre qui ne se refuse pas, comprise entre 8 et 10 millions d'euros. Sportivement, aussi, l'ancien Rennais aurait la possibilité de lutter pour l'Europe, ce que les Finistériens ne peuvent lui garantir sur la seconde partie de saison. Mais nos confrères précisent que Brassier, 24 ans, est suivi de près en Europe. Ainsi, les Italiens de Sassuolo et de l'Atalanta, ainsi que les Belges de Bruges seraient aussi sur les rangs. Qui aura le dernier mot ?