En ne vendant que la moitié des droits économiques de ses plus grandes pépites, le Real Madrid s'assure, à l'avenir, des rentrées d'argent exorbitantes... et sans rien faire.
Le Real Madrid a une technique particulière lorsqu'il doit laisser partir une pépite de sa réserve faute de pouvoir lui donner plus de temps de jeu en équipe première : ne céder que la moitié des droits économiques dudit joueur. En faisant cela, cela permet au club intéressé de ne dépenser qu'une petite somme pour le recruter, tout en permettant aux Merengues de garder un droit de retour sur ce joueur ou, dans le pire des cas, de s'assurer la moitié du montant de son futur transfert. C'est exactement ce que ces derniers ont fait avec Nico Paz, mais aussi avec Takefusa Kubo. Acheté par le Real Madrid lorsqu'il avait 18 ans, le gaucher japonais s'éclate à la Real Sociedad depuis 2022. A cette époque, il avait été vendu contre 6,5 millions d'euros, mais les Madrilènes conservaient 50% des droits du joueur. Une bonne nouvelle arrive quatre ans plus tard.
Le Real Madrid va toucher un pactole
En effet, selon les informations relayées par TEAMtalk, Takefusa Kubo intéressé vivement Tottenham qui est déterminé à tout mettre en œuvre pour s'offrir le prodige japonais. Véritable électron libre du club basque, il dispose apparemment d'une clause libératoire de 60 millions d'euros. Somme qui ne fait pas peur aux Spurs, lesquels sont prêts à aller jusqu'à ce montant pour l'arracher des mains de la Real Sociedad. Et ça, c'est une bonne nouvelle pour le Real Madrid.
Si Takefusa Kubo est acheté pour un tel montant lors du mercato estival 2026, alors le Real Madrid s'assurera, en substances, un montant de 30 millions d'euros... sans rien faire. Comme l'indiquait récemment MARCA, l'international japonais est encore à moitié lié aux Merengues jusqu'en juin 2027. La Real Sociedad arrive donc à un virage très serré : soit elle accepte de le vendre l'été prochain, quitte à ne récupérer que la moitié de la somme, soit elle attend un an de plus, avec la crainte de voir sa cote baisser.