Un cauchemar européen
C'est ce que l'on appelle un coup d'épée dans l'eau. Désireux de présenter une équipe des plus compétitives en Liga et sur la scène continentale, le FC Barcelone n'a pas lésiné sur les moyens lors de la dernière intersaison. C'est ainsi que Robert Lewandowski, Raphinha ou encore Jules Koundé sont venus garnir les rangs blaugranas. Malgré ce, le constat reste amer aujourd'hui avec une morne troisième place au sein de son groupe de LDC. Une résultante qui doit énormément à l'arbitrage, estime Mateu Alemany, le directeur du football du Barça.
Ce mercredi soir, le Barça avait encore un petit espoir de voir les huitièmes de finale de la compétition reine. Pour cela, il fallait que l'Inter ne l'emporte nullement devant le Viktoria Plzen et que le club culé s'impose face au Bayern Munich au Camp Nou. In fine, l'Inter s'en est très bien tiré avec un 4-0 à la clé et les Bavarois ont dominé largement les débats (0-3). Mais pour Mateu Alemany, qui s'est exprimé avant la rencontre face aux Munichois, le tournant s'est joué en terre intériste.
Le Barça et l'arbitrage, ça continue de faire jaser
En effet, défait face au Nerazzurri en terrain hostile, le Barça aurait pu se voir octroyer un pénalty. Néanmoins, l'assistance vidéo en aura décidé autrement. Un état de fait qui met hors de lui Mateu Alemany, comme celui-ci l'a exposé dans des dires relayés par nos confrères de Foot Mercato : "Je ne pense pas que nous ayons le temps mais pour être précis, à Munich, nous ne méritions pas de perdre. Et à Milan, il y a une circonstance d'arbitrage incompréhensible", a commencé le décideur du Barça.
Et Mateu Alemany d'ajouter : "Nous sommes favorables à la mise en place de l'arbitrage vidéo, mais il est très difficile de comprendre qu'un arbitre, devant l'écran, ne comprenne pas le jeu comme un pénalty. Et cela a déterminé le groupe", a-t-il maugréé. Des mots qui révèlent d'une certaine frustration, et elle est assez nettement compréhensible. Reste que les errances du Barça qui ont largement été observables sont, sans nul doute, la cause primaire de ce retentissant fiasco...