Leo Messi va poser ses valises à l'Inter Miami. Après avoir mis un terme à son aventure au Paris Saint-Germain et été proche d'un retour au FC Barcelone, le champion du monde argentin a finalement décidé de prendre la direction de la MLS et de l'Inter Miami. Alors qu'il disposait d'une offre sans précédent de l'Arabie Saoudite, il a opté pour les États-Unis, où il vivra une nouvelle aventure aux côtés de sa famille.

Les dessous de l'arrivée de Messi

L'Argentin s'est engagé avec l'Inter Miami et y retrouvera Sergio Busquets, en attendant les probables arrivées de Sergio Ramos et de Jordi Alba. Mais c'est, comme souvent, Messi qui a ouvert la voie, quand tout le monde choisit l'Arabie Saoudite. Il faut dire que les Américains ont fait les choses en grand pour attirer celui qui pourrait être le meilleur joueur de tous les temps. Pour El Pais, le propriétaire de l'Inter Miami, Jorge Mas, a dévoilé les dessous de l'arrivée de l'international argentin.

Mas, dans un premier temps, a reconnu que ce fut un travail de longue haleine pour attirer la Pulga. "En 2019, nous avons commencé à penser de quelle manière nous pouvions le faire venir. Messi peut faire de la MLS le deuxième ou troisième championnat le plus attractif du monde. Je pense qu'il vient avec l'envie de laisser une trace, et il pourrait le faire au-delà du football. Lorsqu'il prendra sa retraite, il participera à la vie du club", a-t-il reconnu au journal espagnol.

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Lionel Messi avec le trophée de la Coupe du Monde. (IconSport)

Un salaire XXL

Par ailleurs, Leo Messi sera couvert d'or à Miami, et ce même si son salaire sera bien moins élevé que s'il avait rejoint Al-Hilal et l'Arabie Saoudite. Jorge Mas confirme que l'Argentin touchera un salaire entre 50 et 60 millions d'euros annuels sous les couleurs de la franchise américaine. Il révèle notamment les conversations entre Messi et David Beckham, autre grand nom du club de Miami. "Il y a eu énormément de conversations avec Jorge (Messi). Je l'ai vu à la fin du mois de mai. Beckham a seulement parlé avec Leo, surtout de football, parce qu'il jouait. Il ne voulait se sentir sous pression. Nous avons parlé à Barcelone, Miami, Rosario, Doha... J'ai passé toute la Coupe du monde au Qatar, à regarder l'Argentine. Pour l'enrôler, le contrat d'Apple a été très important", a-t-il conclu.