"J'ai peut-être eu une blague", minimise Le Graët

Hier mardi, il n'était pas question de jugement pour Noël Le Graët. Néanmoins, l'ancien président emblématique de la Fédération Française de Football a été invité à s'exprimer. Et ce dans le cadre d'une commission d'enquête parlementaire concernant des dysfonctionnements au sein de plusieurs fédérations sportives. Si l'intéressé a évité plusieurs questions, il s'est défendu de toutes les accusations qui ont pu le viser, notamment en rapport avec les femmes : "Je crois que cela a été un lynchage médiatique immérité. Je n'ai rien fait de mal, nulle part, à personne. (...) J'ai trop de respect. D'abord j'ai mis des femmes à tous les postes. À la Fédération, ma directrice générale était une femme." Tout en avouant, à demi-mot : "Brigitte Henriques était l'une des femmes que je préférais à la Fédération, c’était l’une de celles qui travaillaient le mieux. J’ai peut-être eu une blague malheureusement, c’est possible, mais j'ai un profond respect pour elle."

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Noël Le Graët, l'ancien président de la Fédération française de football. (Icon Sport)

"Ces imbéciles ne sont pas homophobes, ils sont bêtes"

Concernant l'homophobie dans les stades, Noël Le Graët avait fait vivement réagir en déclarant ceci, en 2019 : "Considérer que le football est homophobe, c'est un peu fort de café, je ne l'accepte pas." Visiblement, l'ancien de la 3F a vite saisi la portée de ses paroles : "C'était une maladresse invraisemblable, je n'aurais jamais dû prononcer ces mots."

Pour autant, l'ancien président de Guingamp, actuel club de Ligue 2, qui fêtera ses 82 printemps le 25 décembre prochain n'a pas franchement convaincu au moment de revoir la formule : "Je suis sûr que tous ces imbéciles qui crient les mots ne sont pas homophobes, ils sont bêtes. Quand un gardien a la balle et qu'il y a une bande d'abrutis derrière qui emploient des mots, ils ne savent même pas ce qu'ils disent." Du Le Graët dans le texte, en somme.