L'Espagne est championne du monde 2023. Pourtant, rien ne va plus chez les joueuses de la Roja. Déjà en désaccord avec la direction que prenait le football féminin au sein de leur fédération, les Espagnoles ont frappé très fort ce vendredi 15 août, date de la liste de la nouvelle sélectionneuse, Montse Tomé.

Les joueuses refusent la sélection

"#C'est fini." Ce sont les mots utilisés par les joueuses de la sélection espagnole de football depuis plusieurs semaines, pour demander un grand ménage au sein de leur fédération. Et ce vendredi 15 septembre, les Espagnoles ont publié un communiqué commun. Dans ce dernier, elles refusent de rejoindre la sélection, et demandent de nouveau de grands changements.

Dans un communiqué signé par 21 des 23 joueuses présentes en Australie, les joueuses de l'équipe d'Espagne demandent la restructuration de l'organigramme du football féminin. Mais aussi la restructuration du service de presse de la présidence et du secrétaire général, la démission du président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales. Enfin, elles demandent la restructuration de secteur de la communication et du marketing, ainsi que la restructuration de la direction d'intégrité.

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Aitana Bonmati, championne du monde 2023 avec l'Espagne. (Icon Sport)

La liste de l'Espagne reportée

Les joueuses espagnoles estiment que "les changements réalisés sont insuffisants" pour qu'elles se sentent "en lieu sûr, où les femmes sont respectées, où on mise sur le football féminin", écrivent-elles. Dans le but de se battre pour les prochaines générations, les championnes du monde poursuivent donc leur grève. Elles changent, aussi, totalement les plans de la fédération espagnole de football. La nouvelle sélectionneuse de l'Espagne, Montse Tomé, devait donner sa liste à 16h ce vendredi. Mais face au communiqué des joueuses, la RFEF a affirmé qu'elle est finalement reportée à une date ultérieure.