Une communication originale

La défaite de l'Espagne face à la Suisse a suscité beaucoup de réactions. Battus 2-1 à Saragosse, la Roja et son sélectionneur Luis Enrique ont dû essuyer de nombreuses critiques. Finalement, le rebond a été saisi grâce à une victoire de prestige en terres portugaises. Alors que quelques voix continuent de s'élever à propos du style de jeu affiché par l'équipe, le tacticien a tenu à avoir le dernier mot, avec une publication sur Twitter.

Il est rare de voir un coach défendre son bilan par le biais d'un réseau social, mais c'est bien ce qu'a fait Luis Enrique. Pas de longs paragraphes, juste une petite phrase, un tableau et des faits. Le natif de Gijon a tenu à "remettre les choses en contexte". Sur ce tableau, on peut apercevoir tous les résultats des plus grosses nations européennes sur les quatre dernières compétitions. Il est alors facile de constater que l'Espagne s'est plutôt bien débrouillée ces dernières années. Qualifiée pour le prochain final four de la Ligue des Nations, elle avait déjà été finaliste de la précédente édition. Première de son groupe de qualification au Mondial, elle avait aussi été demi-finaliste du dernier Euro.

Après le match au Portugal, Luis Enrique a loué la réaction de son équipe

La victoire obtenue à Braga dans les derniers instants a soulagé le sélectionneur de l'Espagne. Touché par la contre-performance face à la Suisse, celui-ci a reconnu qu'il venait de prendre un ascenseur émotionnel. Au micro de RTVE, il a déclaré "La victoire est le meilleur antidote à la tristesse." Malgré un passage à vide, l'ancien entraîneur du Barça est resté confiant contre le Portugal : "J'étais convaincu que le but allait arriver" .

Luis Enrique a donné de la voix contre le Portugal. (Icon Sport)
Luis Enrique a donné de la voix contre le Portugal. (Icon Sport)

Ce but inscrit par Alvaro Morata fait effectivement beaucoup de bien à la Roja. Il a permis de dépasser l'adversaire du jour au classement, et de valider une qualification pour le carré final de la Ligue des Nations. Pour Luis Enrique, il faut d'abord penser à la Coupe du Monde et les choix difficiles qu'elle impose. "Il n'y a pas 26, mais 40 joueurs qui peuvent y aller. C'est formidable de les entraîner".