En l'absence de Paul Pogba et de N'Golo Kanté, le nouveau patron des Bleus au milieu de terrain, c'est bien lui. Aurélien Tchouaméni, arrivé l'été dernier au Real Madrid, a déjà tout pour être un grand tricolore. Toutefois, la préparation, aussi courte fut elle, va mettre les joueurs à rude épreuve. En attendant, le milieu de terrain formé aux Girondins de Bordeaux a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse. Au menu, l'état de sa préparation, son apport sur le terrain, et la qualité de ses coéquipiers ou anciens coéquipiers en club.
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Tchouaméni sur la préparation individuelle et collective
Tchouaméni : "Sur et en dehors du terrain, c'est différent. En dehors, on a de nombreux cadres. Sur le terrain, tout le monde a la possibilité de dire ce qu'il pense à partir du moment où c'est fait dans le respect et l'envie de gagner. Sur les débuts, j'ai fait de très bons matchs. Après, sur la période Ligue des nations, je n'ai pas fait de bonnes performances au même titre que l'équipe. Ça fait partie de l'apprentissage, je dois gagner en maturité. La faible préparation ? Il y a des avantages et des inconvénients. Quand la compétition arrive tardivement, on a plus le temps de travailler. Là on est direct dans le bain, on n'a pas le temps de cogiter."
Tchouaméni sur le niveau de ses coéquipiers
Tchouaméni : "Karim (Benzema) est un top player, il fait partie du gratin du football. C'est un grand joueur, il a l'habitude d'être critiqué sur certains points, s'il n'a pas pu jouer c'est qu'il n'était pas à 100%. On espère qu'il sera opérationnel pour le premier match. Il est très serein, il a beaucoup d'expérience, il connaît son corps. Il n'y a pas d'inquiétude, il sait très bien que ça va aller et qu'il répondra présent dès qu'il le pourra. (...) Youssouf Fonana ? Depuis quelques années, on a créé une alchimie que beaucoup de personnes ont pu voir l'année dernière. On a appris à jouer ensemble, on a une connexion. On a signé le même jour. J'ai signé à 22h, il a signé à 22h30. On est pratiquement de la même génération, on a les mêmes centres d'intérêts, ça nous a permis de nous rapprocher."
Sa réponse concernant Ousmane Dembélé était, elle, remplie d'humour. "C'est difficile de parler de lui, car il joue à Barcelone (rires). Quand je regarde les matchs de Barcelone, j'espère qu'ils vont perdre et je suis pas bien dès qu'il a le ballon ! C'est un joueur que tout le monde nous envie."
La pression de jouer une Coupe du monde avec les Bleus
Tchouaméni : "Boss de l'équipe de France ou pas, ça ne veut rien dire. L'important est le terrain, la pression, on la connaît depuis qu'on est tout jeunes. Je n'ai pas de pression supplémentaire par rapport à ça. Résister à la pression ? C'est propre à chacun. C'es t par ma personnalité que je me suis senti serein dès le début, quand t'arrives avec la peur au ventre, c'est là que tu fais n'importe quoi. L'Argentine adversaire des Bleus en 8es ? Tu ne peux pas te cacher dans une Coupe du monde. Le plus important c'est nos trois premiers matchs."