Le 6 juillet dernier, les dirigeants du Borussia Dortmund étaient heureux d'annoncer l'arrivée de Sébastien Haller en qualité de remplaçant d'Erling Haaland. A peine quelques jours plus tard, l'équipe médicale de l'attaquant ivoirien lui annonçait qu'il était atteint d'un cancer des testicules. Une réponse ainsi cohérente à ses différents maux qu'il ressentait bien avant de se douter qu'il cachait une tumeur. Alors qu'il est actuellement en plein traitement contre la maladie, Haller a confié dans une entrevue avec l'UEFA avoir l'espoir de pouvoir rejouer rapidement.
"Cela a commencé, d'après mes souvenirs, par une douleur au ventre alors que j'étais en déplacement avec l'équipe ivoirienne le 31 mai. J'ai pris des médicaments pendant trois ou quatre jours et cela a disparu. Mais j'ai commencé à avoir l'impression d'avoir la grippe tout de suite après. Alors j'ai passé tout mon temps avec l'équipe nationale à me sentir mal. (...) Immédiatement après l'IRM, on m'a dit qu'il y avait là une tumeur. Mais on ne savait pas encore si c'était bénigne ou maligne."
"J'ai participé à un entraînement, puis à mon retour, on m'a dit d'aller voir un urologue pour avoir un deuxième avis. Il lui a fallu environ dix secondes pour confirmer qu'il s'agissait d'une tumeur. Il a saisi le scan, l'a placé sur mes testicules et nous avons eu un diagnostic final. Ensuite, tout est allé très vite. Il fallait savoir de quel type de tumeur, il s'agissait, quelle était sa taille, si des métastases s'étaient propagées ailleurs - ce qui était le cas. Après cela, il a fallu commencer le traitement, organiser l'opération, informer les gens."
Haller raconte son combat
"Je passe cinq jours d'affilée à l'hôpital, où je suis branché 24h/24 et 7j/7, je ne peux pas sortir du lit pendant que le traitement est injecté dans mon corps. Ensuite, j'ai droit à deux semaines de repos. C'est la phase 1, et je dois le faire quatre fois. Quatre phases de chimiothérapie d'une durée d'environ trois semaines chacune, a encore expliqué le buteur du BVB. Après cela, selon l'évolution de mon cancer et sa propagation, je pourrais être obligé de subir une intervention chirurgicale. Beaucoup de gens me demandent quand je serai de retour, mais il y a beaucoup de choses à prendre en compte donc c'est difficile de leur donner une réponse claire." Avant de rappeler qu'il pense pouvoir revenir rapidement s'il n'a pas besoin d'intervention chirurgicale.
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"Trois semaines après la phase finale, des contrôles sont effectués pour voir à quel stade se trouve la métastase et si vous avez besoin d'une intervention chirurgicale ou non. Si je n'ai pas besoin d'une opération, avec la façon dont je m'entraîne, j'aime à penser que je serai en bon état à la fin de ces trois semaines."