Sur la planète marine et blanche, ce n'est plus un secret pour personne que Gérard Lopez cherche à trouver un accord avec des nouveaux investisseurs. Toutefois, il ne veut pas que cela se fasse au détriment du rôle de président qu'il a actuellement. Outre le fait qu'il soit l'actionnaire majoritaire du club, il a aussi le pouvoir au poste le plus important du club bordelais. Cette saison, les Girondins de Bordeaux sont aux antipodes de ce qu'ils ont vécu la saison dernière. En Ligue 2, les Bordelais ont la chance de jouer la montée alors qu'ils viennent tout juste d'arriver dans l'antichambre de l'élite. A 7 points du Havre, ils n'ont toutefois que deux points d'avance sur la 4e place. Et cette saison, il n'y a que deux clubs qui montent : les deux premiers. Pour Gérard Lopez, le sportif compte évidemment. Mais il admet que des discussions ont eu lieu avec Chelsea pour se faire racheter.
Gérard Lopez a discuté avec Chelsea au sujet des Girondins de Bordeaux
Dans un long entretien accordé à L'Equipe, Gérard Lopez a déblayé tous les sujets possibles. Du sportif au financier, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois n'a rien caché concernant ses ambitions avec les Girondins de Bordeaux. "C'est le money time de la L2, ça va être stressant pour tout le monde. Mais j'aimerais qu'on parle aussi des sept points qui séparent les Girondins du Havre (1er). Aucune équipe n'est à l'abri d'une série négative et ce n'est pas un écart insurmontable du tout. En tout cas, ni moi ni le coach n'allons entrer dans le vestiaire en disant qu'on joue la 2e place."
Il poursuit ensuite sur une potentielle arrivée d'investisseurs. "Ce ne serait pas un partenariat pour combler un trou mais pour avoir l'ambition que ce club-là mérite, à savoir revenir dans le top 5 de la L1. (...) Il y a des choses plus concrètes qu'avant, oui. On a des discussions depuis un moment et certaines qui sont toujours en cours. Depuis un an, une petite douzaine d'investisseurs m'a contacté. Par rapport à ce que je viens de vous dire, ça a éliminé quelques options. Ce qui est intéressant, c'est que ce soit en L1 ou en L2, le projet « girondins » intéresse. On sait que les fonds d'investissement qui sont à Chelsea et d'autres investisseurs dans le football anglais regardent beaucoup les clubs français. On en a fait partie mais il y en a eu un paquet." Une entrevue qui rassure.