Dans un peu plus de dix jours, des millions de fans de foot auront les yeux rivés sur la Coupe du monde. L'heure est donc aux pronostics à l'aube de ce Mondial qui s'annonce ouvert. Aujourd'hui, c'est Kakà qui se lance. L'ancien international brésilien, champion du monde en 2002, ne nous surprend pas en nommant la Seleçao comme l'une des équipes capables de remporter le titre suprême au mois de décembre. "Le Brésil est le favori car il travaille sur ce projet depuis un certain temps, observe l'ancien joueur du Real Madrid. La prolongation de Tite était juste car maintenant le groupe a la bonne expérience et peut gérer les moments négatifs. Vinicius, Rodrigo, Antony et d’autres ont grandi et puis il y a des surprises comme Bremer que je ne connaissais pas il y a quelques mois."

Kakà met un billet sur la Serbie

Jusque là, rien de surprenant donc. Mais Kakà voit une équipe surprise dans ce Mondial. "Derrière le Brésil, je mets la France et l'Argentine et à la surprise générale la Serbie", pronostique le Ballon d'Or 2007 dans la Gazzetta dello Sport. Si la Serbie a terminé en tête de son groupe de qualifications devant le Portugal, la tâche s'annonce ardue pour sa troisième participation à une Coupe du monde. En effet, les Serbes se trouvent dans le groupe du Brésil, de la Suisse et du Cameroun. Un groupe plutôt relevé pour une équipe de Serbie qui n'a jamais dépassé le stade des poules.

Neymar et Kylian Mbappé, les successeurs de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi selon Kaka (iconsport)
Neymar et Kylian Mbappé, les successeurs de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi selon Kaka (iconsport)

Concernant les individualités, Kakà nomme assez facilement les deux joueurs qui, pour lui, succèdent à Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. "Neymar pour le talent, la personne et le champion qu’il est devenu. Mbappé est aussi exceptionnel", estime le Brésilien, qui assure que "les grands champions seront au sommet pour cette Coupe du monde". En revanche, pas de joueurs italiens en vue puisque la Squadra Azzura ne s'est pas qualifiée. "L’élimination me fait aussi mal, mais il faut être optimiste, aussi parce que l’Italie a gagné l’Euro", rappelle Kakà, qui a passé une bonne partie de sa carrière à l'AC Milan (2003-2009), d'où son rapport particulier avec l'Italie.