Décidément, John Textor ne traverse pas la meilleure des situations ces derniers temps. Dernier de Ligue 1 avec trois points avec l'Olympique Lyonnais, il a notamment dû gérer une semaine périlleuse avec l'annulation de la rencontre contre l'OM, la blessure de Fabio Grosso mais aussi les cris de singe et insultes racistes entendus dans le parcage lyonnais. Mais comme si cela ne suffisait, l'Américain a subi une nouvelle grosse déception avec son autre club, Botafogo.

L'énorme coup de gueule de John Textor

Dans la nuit de mercredi à jeudi en France, Botafogo recevait Palmeiras dans le championnat brésilien. Tout semblait alors se passer parfaitement pour O Glorioso, puisqu'il menait sur le score de 3-0 à la mi-temps, grâce à des buts de Carlos Eduardo, Tchê Tchê et Junior Santos. Mais en deuxième période, Botafogo a vécu un véritable cauchemar. La future star du Real Madrid, Endrick, a inscrit un doublé, avant que José Manuel Lopez n'égalise juste avant le temps additionnel. C'est finalement à la 99ème minute de jeu, dans les ultimes secondes de la rencontre, que Murilo a donné la victoire à Palmeiras.

Avant cela, Botafogo avait été réduit à dix après l'exclusion plus que contestée d'Adryelson. Le propriétaire du club brésilien, John Textor, a pris la parole après le match. Et il n'y est pas allé de main morte. "Il n'y avait pas carton rouge. Cela change le match. C'est de la corruption, c'est un vol. Les arbitres doivent démissionner dès demain matin. C'est ce qui doit arriver. Ce championnat est devenu une farce, personne ne mérite ça. Eux ne veulent pas gagner de cette façon, et on ne veut pas perdre comme ça. C'est comme ça depuis cinq matches" a-t-il affirmé avec le maillot de Botafogo sur le dos. "Messieurs, ce n'est pas votre faute, c'est une p**ain de corruption" a ajouté Textor en s'adressant à ses joueurs, qui quittaient la pelouse tête basse.

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John Textor, le Président de l'OL. (IconSport)

"C'est mon stade"

Plus qu'énervé, John Textor a même demandé la démission du président de la fédération brésilienne, Ednaldo. "Cela doit changer. Vous devez démissionner pour le bien du football" a-t-il martelé avant de défier les instances brésiliennes. "Vous pouvez m'exclure, me mettre des amendes, c'est mon stade, je serai toujours ici", a déclaré le patron de Botafogo avant de partir. Le club brésilien, dans son malheur, est toujours en tête du championnat brésilien.