C'est un match hautement important pour leur saison qui attend l'OGC Nice la semaine prochaine. Dans le cadre des quarts de finale aller de la Ligue Europa Conférence, les Aiglons se déplaçaient sur la pelouse du FC Bâle. Un match équilibré les attendait et le résultat final en témoigne. Après un premier but encaissé rapidement dans la partie, il n'a pas fallu longtemps aux Niçois pour reprendre les commandes de la partie. Porté par un Terem Moffi spectaculaire, à l'image de son retourné acrobatique inscrit juste avant la mi-temps, Nice est rentré aux vestiaires avec la victoire au bout des doigts. Mais Amdouni y est aussi allé de son doublé en inscrivant le but égalisateur à la 71e minute. Au final, aucune des deux équipes n'est parvenue à repartir avec une victoire en poche. Mais pour Didier Digard, en quart de finale d'une Coupe d'Europe, un nul à l'extérieur ne peut pas être un résultat négatif.
Didier Digard a hâte d'être au retour
Ce sera probablement dans une Allianz Riviera comble que se jouera le match retour entre Nice et Bâle. Et ça, Didier Digard le sait et s'en réjouit d'avance. En conférence de presse d'après-match, le technicien des Aiglons, qui n'a perdu qu'une seule rencontre depuis son intronisation début janvier, est particulièrement impatient d'être au retour. Toutefois, il n'occulte pas le but encaissé en seconde période. Pour lui, il était évitable au regard des armes disposées par les Niçois.
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"Il y a un peu de déception, mais il faut être réaliste : l'OGC Nice en quart de finale de Coupe d'Europe à l'extérieur qui fait un match nul, il ne faut pas le voir comme une contre-performance. On avait les armes pour faire mieux, on ne l'a pas fait. Il y a un match retour, chez nous, devant notre public. Ce sera le moment de régler les détails et de l'emporter devant nos supporters. Je pense qu'il n'y a pas mieux de pouvoir réaliser ça devant nos supporters. On pourra aborder ce match retour avec un état d'esprit conquérant (...) En fait, la différence, c'est qu'ils ont beaucoup reculé et on avait une possession un peu plus stérile, a estimé le coach. Ils ne nous donnaient pas l'espace dans leur dos pour leur faire mal. Ce n'était pas l'état d'esprit de mes joueurs. C'est juste Bâle qui a changé d'état d'esprit, nous attendant avec un bloc plus compact."