Rodrygo était d’accord avec le Barça

En juillet 2019, Rodrygo a officiellement rejoint le Real Madrid en provenance de Santos. Misant sur son potentiel, les Merengues n’ont pas hésité à mettre 45 millions d’euros sur la table pour faire venir le Brésilien, alors âgé de 18 ans. Et grâce à cette somme, ils ont doublé leur historique rival dans ce dossier.

Rodrygo avait donné son accord au Barça avant que le Real ne fasse une proposition concrète pour l'attirer (Icon Sport)
Rodrygo avait donné son accord au Barça avant que le Real ne fasse une proposition concrète pour l'attirer (Icon Sport)

Il y a peu, Rodrygo a donné une interview dans Goal. L’attaquant s’y est exprimé sur plusieurs sujets, dont la course au titre. Mais il est aussi revenu sur son arrivée dans la capitale espagnole. Et il a fait une révélation. Il a ainsi assuré qu’à l’origine, il aurait dû plutôt prendre la direction du rival historique de son club actuel.

Le Real s’est manifesté au dernier moment

Rodrygo a ainsi révélé qu’il était tout proche de s’engager avec le Barça. Il a affirmé qu’il rêvait à l’époque de rejoindre le Real, mais que le club merengue ne s’était manifesté qu’après l’accord trouvé entre son clan et les Blaugranas. Jusqu’ici, l’attaquant ne pensait donc pas qu’il aurait l’opportunité de rejoindre les Madrilènes :

« J’avais deux choix : le Barça et le Real, et je devais choisir. Cela a été très facile pour moi. Mais tout était convenu avec Barcelone, c’était une surprise pour moi, je ne m’attendais pas à ce que le Real vienne. J’ai eu peur, mais ce fut l’un des plus beaux moments de ma vie. »

L’international auriverde semble en tout cas progresser dans la capitale espagnole. Depuis le début de la saison, il a marqué quatre fois en Liga. Soit autant que son total de la saison dernière, en ayant joué quinze matchs de moins. Il se mue d’ailleurs progressivement en numéro 9, un poste où Carlo Ancelotti estime qu’il a de l’avenir. S’il poursuit sur sa lancée, Rodrygo pourrait donc être, à long terme, le successeur de Karim Benzema. Une succession que l'on ne peut que lui souhaiter.