L'ASSE revient de nulle part à Nantes

Mené d'entrée, puis de deux longueurs peu après le repos, Saint-Etienne se dirigeait vers une nouvelle défaite, logique, hier dimanche en Ligue 1. Et puis les Verts ont fait preuve de courage pour ramener un bon point de Nantes (2-2). Avec pas moins de 16 tirs tentés, les Canaris peuvent s'en vouloir. En face, Olivier Dall'Oglio, l coach de l'ASSE, avait fait des choix forts, laissant Cafaro, Stassin mais surtout son capitaine, Abdelhamid, sur le banc au coup d'envoi. Ce qui n'a pas manqué de faire parler.

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Yunis Abdelhamid a été laissé sur le banc au coup d'envoi de Nantes - ASSE (Icon Sport)

Olivier Dall'Olgio explique l'éviction d'Abdelhamid

Yunis Abdelhamid, 37 ans, n'avait pas manqué la moindre minute de jeu depuis son arrivée cet été. En conférence de presse, coach Dall'Oglio a tenté d'expliquer cette manœuvre risquée.

"Yunis en a fait beaucoup pour cette équipe, il a pris beaucoup de responsabilités sur ses épaules depuis le début de saison. Il s’est imposé en tant que leader et a apporté son expérience dans un groupe où nous manquons de joueurs qui savent prendre leurs responsabilités. Je crois qu’il y a eu une surdose pour lui, il avait besoin de souffler et de prendre du recul. Il devait reprendre un certain protocole de travail pour se recentrer sur lui, car il a trop donné au groupe et au collectif. C’est un joueur très important de cette équipe, que ce soit pour le staff ou ses partenaires. Il était sur le banc aujourd’hui, c’est la vie d’un footballeur."

Olivier Dall'Oglio, coach de l'ASSE, en conférence de presse.

Force est de constater que ce choix osé ne lui a pas franchement donné raison. Les Verts, au courage, ont su éviter la défaite. Mais les manques sont trop grands, en l'état, pour rêver d'un maintien en Ligue 1 en fin de saison. Autant dire que le mercato hivernal devra être de qualité pour éviter de faire l'ascenseur au printemps prochain.