À l’issue de la Coupe du monde Féminine 2023, l’Espagne sort vainqueur et Luis Rubiales décide d’embrasser sur la bouche la joueuse, Jenni Hermoso, pour la "félicité". Un geste déplacé, qui n’a pas manqué de faire réagir tous les médias du monde. Depuis, la mère de Rubiales, Angeles, a entamé une grève de la faim pour soutenir son fils.
- À lire aussi : Espagne : la mère de Rubiales entame une grève de la faim !
Trois jours sont passés depuis le début de celle-ci (début lundi 28 août), et la mère du président de la Fédération Royale Espagnole de Football a dû être transportée à l’hôpital. Effectivement, cette dernière s’est sentie “fatiguée” et “stressée”, après avoir passé plusieurs jours dans une église de sa ville natale de Motril, dans le sud de l’Espagne.
La mère de Rubiales hospitalisé "à cause de la chaleur… et de tout le reste"
Le prêtre local a expliqué aux médias espagnols la situation. De plus, ce dernier a précisé que Luis Rubiales avait convaincu sa mère de quitter l’église. "C’est à cause de la chaleur et de tout le reste. Ses pieds étaient enflés et elle était fatiguée. Elle était aussi nerveuse. Sa grève de la faim a dû être interrompue, au moins momentanément", a confié l'homme d'Église à AS.
Finalement, Luis Rubiales a été suspendu par la FIFA "de toute activité liée au football au niveau national et international" pendant 90 jours. De plus, le parquet espagnol a ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle présumée. L’homme de 46 ans est au cœur d’un tourbillon médiatique dont il n’est pas près de sortir. En Espagne, l’affaire est surnommée le “#Metoo du foot espagnol”. Les agissements de Rubiales et ce qu’il s'ensuit a même fait oublier la victoire de l’Espagne. À la place, cette histoire a entraîné une vague d’indignation en terre ibérique, mais aussi partout dans le monde.