Les soutiens de Luis Rubiales se font de plus en plus rares. Suspendu par la FIFA "de toute activité liée au football au niveau national et international" pour une durée de 90 jours, le président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) pourrait bien être écarté pour bien plus longtemps. Selon les informations de divers médias ibériques, le Tribunal administratif des sports espagnol (TAD) devrait se réunir ce lundi pour statuer la demande du gouvernement de suspendre le dirigeant de 46 ans de ses fonctions présidentielles.

"Nous allons demander au TAD qu'il se réunisse lundi, indiquait ce samedi Miquel Iceta, le ministre espagnol des Sports, dans un entretien accordé au quotidien El Pais. Si le TAD accepte la plainte du gouvernement, nous procéderons immédiatement à la suspension des fonctions de président." "Les seules sanctions prévues par la Loi des sports sont d'imposer une amende ou l'inéligibilité pour une période pouvant aller de deux à quinze ans", a quant à lui indiqué Toni Roca, avocat spécialiste du droit du sport, dans un entretien pour la télévision publique espagnole.

Rubiales n'entend pas démissionner

"Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner." Tels ont été les mots prononcés par Luis Rubiales lors d'une assemblée générale extraordinaire de la RFEF réunie ce vendredi. Une décision qui a surpris de nombreuses personnes.

Pour rappel, le président de la Fédération espagnole de football est dans l'œil du cyclone depuis la finale de la Coupe du Monde féminine, lui qui a donné un baiser forcé sur la bouche de Jenni Hermoso lors de la cérémonie de remise des médailles. Une attitude dont il a tenté de se défendre. En vain.  "Je me suis sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part", a d'ailleurs déclarée la joueuse de 33 ans.