L'Olympique de Marseille restait sur une défaite contre l'OGC Nice en Ligue 1, match que n'avait pas débuté Alexis Sánchez, entré à la mi-temps. Mais face au Paris Saint-Germain en Coupe de France, le Chilien a montré toute son importance au sein de l'effectif marseillais. Avec lui, tout change.

Alexis Sánchez, l'homme fort de l'OM

Contre le Gym, Igor Tudor avait voulu lancer Vitinha dans le grand bain. Et la recrue la plus chère de l'histoire de l'Olympique de Marseille avait quelque peu souffert face à Dante et Todibo, entre autres. Une première contrastée logique, mais qui a également montré l'importance d'un autre joueur de l'effectif : Alexis Sánchez. Le Chilien, arrivé l'été dernier après avoir résilié son contrat avec l'Inter Milan, n'est pas étranger au changement de l'OM ces derniers mois. Certes, il n'a pu éviter l'élimination des Marseillais de toutes les compétitions européennes. Mais en interne, plus personne ne nie l'importance capitaine du Niño Maravilla.

Auteur de 11 buts et d'une passe décisive en 27 passes, Sánchez est devenu indispensable à l'équipe d'Igor Tudor. Le Croate, avant la rencontre face au PSG en Coupe de France, avait d'ailleurs expliqué son choix de ne pas le faire commencer la rencontre face à Nice.

"ll a toujours été indispensable. Il est à un bon moment de sa carrière. C'est un joueur de 34 ans, il faut un peu penser à le laisser respirer parfois. C'est toujours plus simple de faire jouer les mêmes joueurs mais il a 34 ans. Je veux anticiper et éviter qu'il se blesse. Il a 34 ans et cela peut être dur à son âge d'enchaîner tous les trois joueurs. Lui veut tout jouer et c'est à moi de le faire souffler."

Igor Tudor sur son attaquant Alexis Sánchez

Encore un énorme match contre le PSG

Pourtant, Alexis Sánchez n'évolue pas à un poste qui lui sied à la perfection. Plus à l'aise dans un rôle de neuf et demi, il joue très souvent à la pointe de l'attaque phocéenne. Mais son état d'esprit irréprochable et sa qualité technique au-dessus de la moyenne lui permettent de réaliser de très belles prestations. Et face au PSG, le Chilien a encore fait un match plein. Au four et au moulin, il a déclenché le pressing de tous les instants des Marseillais. Ce qui a mis en grande difficulté l'équipe parisienne. Il n'a pas non plus tremblé devant Gigio Donnarumma sur penalty pour montrer le chemin aux siens.

Alexis Sanchez (OM) au duel avec Nordi Mukiele (PSG). (Icon Sport)
Alexis Sanchez (OM) au duel avec Nordi Mukiele (PSG). (Icon Sport)

Sorti à la 90ème minute, Alexis Sánchez n'a pas seulement été important dans son pressing et son replacement. Le Chilien a également permis à l'OM de conserver des ballons pour permettre au bloc marseillais de remonter et de souffler. Il faut dire que ce genre de matches ne fait pas vraiment peur à l'ancien joueur de l'Inter, d'Arsenal ou du Barça. Passé par les plus grands clubs européens, il a également joué (et remporté) des finales continentales avec le Chili. Le natif de Tocopilla se nourrit de ces rencontres. Il amène un vrai plus à une équipe de l'OM qui avait perdu cette culture de la gagne.

Le mariage entre Sánchez et le Vélodrome a pris, et pourrait bien durer plus d'une saison. Sous contrat jusqu'en 2023, le Chilien a une année supplémentaire en option. Pour le moment, ses prestations font de lui l'homme fort de l'OM, qui peut voyager sereinement avec l'ancien Barcelonais dans ses valises.