Le football est le sport le plus populaire au monde et inspire de nombreuses jeunes, depuis des générations. À travers le temps, les joueurs sont entrés dans l'histoire du football mondial par leurs buts, par leurs dribbles, par leurs coups de gueule, mais aussi par célébrations. Voici quelques-unes des plus iconiques et légendaires.

Aubameyang-Reus, version Batman et Robin

En février 2015, lors du derby de la Ruhr face à Schalke 04, le Borussia Dortmund de Jürgen Klopp s'imposait facilement au Signal Iduna Park (3-0) grâce à des buts de Pierre-Emerick Aubameyang, Henrikh Mkitharyan et Marco Reus. Le Gabonais et l'Allemand réalisaient alors une célébration iconique devant le public du BvB, en mode Batman et Robin. Légendaire.

Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)
Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)

Dybala mask, la célébration d'une génération

Paulo Dybala évolue désormais à la Roma, mais a longtemps joué du côté de la Juventus Turin. Apprécié pour son style de jeu, sa patte gauche et sa technique, l'Argentin est aussi connu pour sa célébration, le Dybala Mask. Pour le média Otro, Paulo Dybala avait expliqué comment est née cette façon de fêter ses buts.

Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)
Le fameux Dybala masque, désormais mythique. (Icon Sport)

"L’histoire commence assez mal. Nous avons joué un match de Supercoppa à Doha, contre Milan, que nous avons perdu aux penaltys. Et j’avais tiré le dernier penalty. Après ça, j’ai eu cinq jours de vacances, les pires vacances de ma vie à ce jour, je pense. J’ai parlé à ma famille, mes amis, et je leur ai dit que j’avais besoin de changement, car la nouvelle saison approchait, et que si je voulais remporter des titres, il fallait que je change quelque chose en moi. Je suis un grand fan du film 'Gladiator', et des histoires de gladiateurs en général. Je me suis souvenu qu’avant chaque combat, les gladiateurs enfilaient un masque, alors je me suis dit que moi aussi, je devais mettre mon masque pour aller au combat. C’est devenu un symbole. Partout où je vais, chaque enfant qui me demande une photo me demande de faire le masque. C’est une histoire que j’aime raconter, car je crois que les gens peuvent s’identifier, qu’ils doivent eux aussi enfiler un masque pour des batailles bien plus dures que les miennes."

Paulo Dybala, à Otro

Bebeto, la "baby celebration"

Autre célébration légendaire, celle de Bebeto après son but contre les Pays-Bas lors des quarts de finale de la Coupe du monde 1994 aux États-Unis. À l’heure de jeu, Bebeto marque le deuxième but de la rencontre, et le célèbre en mimant le bercement d’un enfant, pour fêter la naissance de son troisième enfant. Romário et Mazinho le rejoignent dans cette danse mythique qui restera dans l'histoire du football.

CR7 et le SIUUUUU

C'est certainement la célébration des temps modernes. Celle la plus reprise par la jeune génération. Cristiano Ronaldo a expliqué la naissance de son fameux SIUUU, qui a fait hurler le Bernabéu, l'Allianz Stadium, Old Trafford et fait désormais les beaux jours d'Al Nassr.

Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)
Cristiano Ronaldo a inscrit un doublé face à Newcastle pour son grand retour à Old Trafford. Icon Sport

"C'était lorsque nous avons joué aux États-Unis contre Chelsea et je ne sais pas comment cela m'est venu. Je sais juste que j'ai marqué et j'ai fait cette célébration. C'était naturel pour être honnête. Après, cette célébration m'a plu et j'ai continué à la faire. J'ai vu que les gens l'aimait bien et m'en parlait souvent alors j'ai continué."

Cristiano Ronaldo, sur sa mythique célébration

Balotelli, pourquoi toujours lui ?

Mario Balotelli nous a gratifiés d'une des célébrations les plus iconiques de l'histoire du football. En octobre 2011, lors d'un derby de Manchester à Old Trafford, les Citizens étrillent les Mancuniens (1-6) grâce notamment à un doublé de l'Italien. Sur son ouverture du score, l'ancien joueur de l'OM enlève son maillot et laisse paraître un t-shirt avec le message "Why Always Me". Une référence aux nombreuses critiques reçues après plusieurs de ses frasques. Chappy, l'intendant du club, a expliqué les dessous de cette célébration.

"Mario est un gars unique, imprévisible et talentueux. Contrairement à ce que les gens pensent, c'est un gars brillant ... qui faisait des trucs bizarres. Il est venu me voir le lundi avant ce fameux derby. Il voulait imprimer quelque chose sur son t-shirt. Je lui ai dit qu'il ne pouvait pas faire passer de message qui crée la controverse. Il m'a fait plusieurs propositions. Et puis il a lâché pourquoi pas "Why always me". Dès qu'il a dit ça, je savais qu'on tenait quelque chose".

Chappy, l'intendant de Man City, sur Mario Balotelli

L'iconique célébration de Messi au Bernabéu

Lionel Messi a marqué l'histoire du football à de nombreuses reprises. Mais il a aussi marqué l'histoire des Clasicos, desquels il est encore le meilleur buteur (26 buts). Et alors qu'il a inscrit de véritables chefs-d'œuvre face aux Madrilènes, il est entré dans la légende en avril 2017. Buteur à la dernière seconde au Bernabéu pour donner la victoire au Barça, Messi a brandi son maillot devant les supporters du Real Madrid pour une image qui restera dans l'histoire.

Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)
En 2017, Lionel Messi inscrivait son 500e but pour le Barça, donnant la victoire face au Real Madrid (Icon Sport)

La Milla danse

Lors de la Coupe du monde 1990, Roger Milla est devenu le premier joueur à célébrer en dansant lors d'un Mondial. Le Camerounais, alors âgé de 38 ans, fêtait son but face à la Colombie d'une façon très particulière, en réalisant une Makossa (une danse) devant le poteau de corner.

"Ce n’était pas du tout calculé. Il faut revenir dans le contexte de cette coupe du Monde. J’avais 38 ans, je n’étais même pas sûr d’être dans les 22. Je suis pris au dernier moment et je ne savais pas si j’allais marquer le moindre but."

Roger Milla, sur sa célébration

Zidane, pour l'amour du maillot

Zinédine Zidane, lui aussi, a logiquement une place dans son classement. Outre son doublé en finale de Coupe du Monde 1998, c'est la célébration légendaire de Zizou qui restera dans les annales. Le numéro 10 français, dans un stade de France acquis à sa cause, a embrassé le maillot bleu à plusieurs reprises.

Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)
Zinédine Zidane et sa célébration mythique lors de la finale de la Coupe du monde 1998. (Icon Sport)

Cantona, célébration d'un King

Difficile de parler de célébration sans évoquer celle du King, Eric Cantona, contre Sunderland en décembre 1996. Après s'être défait de deux adversaires directs, le Français réalise un une-deux avec Brian McClair avant de tromper le portier de Sunderland, Lionel Pérez, d'un sublime ballon piqué. Et si son but est beau, sa célébration l'est encore plus. Le King s'arrête, se retourne, regardant les spectateurs qui n'avaient d'autre choix que de scander son nom.

Pauleta, l'aigle des Açores

Peu pas la plus légendaire, mais l'une des plus personnelles. Pedro Miguel Pauleta s'est fait un nom à Bordeaux avant de faire les beaux jours du Paris Saint-Germain. Le Portugais fêtait ses buts d'une seule et même façon, en imitant un aigle qui prend son envol. C'est comme cela qu'il sera surnommé l'aigle des Açores, dont il est originaire.

Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus, célébration façon Batman et Robin. (Icon Sport)
Pauleta, l'aigle des Açores des Girondins de Bordeaux et du PSG. (Icon Sport)

Fowler, le nez partout

Enfin, on termine avec l'une des célébrations les plus controversées de l'histoire du football. Robbie Fowler, l'attaquant de Liverpool, est une cible privilégiée des tabloïds. La presse faisait courir la rumeur selon laquelle qu'il était accro à la cocaïne.

Lors d'un derby de la Mersey face à Everton, Robbie Fowler transforme un penalty et célèbre son but... en snifant la ligne blanche. Une célébration qui lui voudra une suspension de quatre matches.