Le PSG sera opposé à la Real Sociedad d'Imanol Alguacil en huitième de finale de Ligue des champions, après le tirage au sort effectué à Nyon. Et si nombreux sont ceux qui se réjouissent de ne pas avoir croisé le chemin du Bayern Munich, du Real Madrid ou de Manchester City, les Txuri Urdin ont largement de quoi faire trembler Luis Enrique et ses hommes.

La Real Sociedad, l'intensité et le beau jeu

Les joueurs qui composent l'équipe d'Alguacil, pour beaucoup, ne vous diront rien. Et pourtant, la Real Sociedad est parvenue à se hisser en Ligue des champions la saison dernière. Une quatrième place avec 71 points synonyme de C1, puis une première place du groupe D avec 12 points, soit le même nombre d'unités que l'Inter Milan, dernière finaliste de la compétition. Rien que ça. Pas la moindre défaite en six matches, et trois seulement en Liga cette saison. Et la meilleure défense de la phase de groupes de cette saison de Ligue des champions.

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Takefusa Kubo, à droite, est l'un des hommes forts de la Real Sociedad (Icon Sport)

Une statistique qui met en exergue l'assise défensive des Basques, capables de se montrer dangereux offensivement. Hamari Traoré, Robin Le Normand, Mikel Merino, Mikel Oyarzabal, Martin Zubimendi ou encore Takefusa Kubo sont autant de joueurs qui font le bonheur d'Imanol Alguacil et de la Reale Arena. Mais le Basque a surtout réussi à faire de son équipe une vraie force de frappe collective. Et une machine à faire le jeu. Cette saison, aux côtés de Gérone, la Sociedad est certainement l'équipe qui propose le meilleur football. Cela n'est pas nécessairement gage de réussite, mais les Catalans et les Basques sont respectivement deuxièmes et sixièmes de Liga. Pas si mal finalement. Mais la Real est surtout une équipe intense, qui ne laisse pas respirer son adversaire. Et cela pourrait provoquer quelques sueurs froides à un PSG jamais vraiment habitué à se faire marcher dessus.

Le PSG va devoir faire la différence au Parc

À Newcastle, à Milan et par séquences à Dortmund, le PSG n'a pas été à la fête à l'extérieur cette saison en Ligue des champions. Et la Real Sociedad n'a pas pour habitude de laisser un centimètre carré à son adversaire dans son antre, emmené par des supporters txuri urdin exemplaires pendant 90 minutes. À la Reale Arena, le Barça avait mordu la poussière pendant 90 minutes, avant de s'imposer 0-1 dans les derniers instants. La faute à un immense ter Stegen, alors que les hommes d'Imanol Alguacil auraient pu mener par deux ou trois buts d'écart au bout de 20 minutes.

Et sinon, demandez à Benfica, mené 3-0 au bout de 21 minutes de jeu en Espagne, alors qu'Oyarzabal avait vu un but lui être refusé, avant que Brais Mendez ne manque un penalty à la demi-heure de jeu. Potentiellement, un 5-0 en 30 minutes. Rien que ça. Alors évidemment, le PSG est certainement plus armé que les Portugais, mais ils sont prévenus. Et ils seraient bien inspirés de faire la différence au Parc, sans quoi le match retour dans le Pays-Basque pourrait virer au cauchemar.

Luis Enrique avait lancé son triplé face à la Real Sociedad

Et si un entraîneur connait parfaitement bien la Real Sociedad, c'est Luis Enrique. Ancien entraîneur du Celta de Vigo et surtout du FC Barcelone, l'ancien sélectionneur espagnol a également subi les foudres de l'équipe basque. C'était en 2015, avec le Barça. Au retour des vacances hivernal, le coach espagnol avait décidé de laisser sur le banc Neymar et Leo Messi. Un but contre son camp de Jordi Alba dès la deuxième minute de jeu avait causé la défaite des Barcelonais. Luis Enrique était alors passé tout proche du licenciement, avant de tout rafler sur son passage aux côtés de la MSN. Et si Saint-Sébastien était de nouveau le départ d'une très belle fin de saison pour l'Espagnol, et donc le PSG ? Réponse le 5 mars.