Ça y est, c'est le grand jour. L'Euro 2020 impose enfin son agenda aux fans de foot du continent, à partir de ce vendredi soir 11 juin. L'Italie et la Turquie ouvriront le bal à 21h pour le match d'ouverture à Rome. Le 11 juin 2021, donc. Après un an d'attente, et malgré tous les tracas liés au Covid qui plongent plusieurs sélections comme l'Espagne dans l'incertitude, malgré quelques polémiques sur fond de tensions géopolitiques comme le maillot ukrainien qui a provoqué l'ire de la Russie, le grand événement tant attendu devient une réalité.
L'Euro 2020, le retour d'une grand messe tant attendue
Car l'Euro, malgré ce contexte sanitaire très difficile, reste une grande fête. Une fête qui suscite l'enthousiasme et l'effervescence assez largement en Europe. France et Angleterre, Pays-Bas et Allemagne, Danemark et Suède... Beaucoup se voient offrir une joyeuse opportunité de pondérer leurs rivalités historiques sur un terrain de jeu commun. Une formidable occasion, également, de créer du lien entre certaines nations qui se connaissent encore relativement peu. Nul doute que la France va apprendre à mieux connaître la Hongrie après leur match commun, samedi 19 juin. Et que dire de la Macédoine du Nord. Le pays des Balkans a bien mérité de se voir offrir une exposition bienvenue et à travers un prisme plus léger que son récent conflit avec la Grèce pour son changement de nom.
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Après tant de mois de privation, l'Euro est aussi une formidable opportunité pour certains Européens de revoyager à travers le continent et de regoûter la joie d'assister à un match en tribunes. Le président de l'UEFA Aleksander Ceferin avait bien compris la portée de l'événement, en forçant les villes-hôtes à accueillir du public dans les stades. Ce qui fait néanmoins grincer des dents à ceux qui y voient un dangereux passe-droit au regard de la situation sanitaire.
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Le football reprend ses droits, et pas n'importe lequel : celui de l'Euro
Mais qu'importe : pour les optimistes, l'essentiel est ailleurs. Les sociétés européennes ont bien mérité une parenthèse enchantée et fédératrice. Les passionnés de football aussi. Qui ne jubile pas à l'idée de revoir la France, l'Angleterre, le Portugal, l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne s'entrechoquer dans cette gigantesque arène où il n'en restera qu'un ? Quel fan de foot européen n'éprouve pas une once d'excitation à l'idée de retrouver Karim Benzema lors d'une grande compétition internationale ?
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Qui ne meurt pas d'impatience de revoir de merveilleuses associations, porteuses de tous les fantasmes, comme un Cristiano Ronaldo-João Félix-Bernardo Silva avec le Portugal, un Kane-Sancho-Foden-Rashford avec l'Angleterre ou un Lukaku-De Bruyne-Hazard avec la Belgique ? Qui ne trépigne pas de savoir comment la Turquie de Burak Yilmaz compte déferler sur l'Europe ? De savoir qui sera la nouvelle surprise de cet Euro, après l'Islande et le pays de Galles en 2016 ? De voir Robert Lewandowski déployer tout son génie pour triompher des défenses les plus cadenassées d'Europe ? L'Euro est une grande fête au goût tellement spécial pour les fans de football du continent, et elle compte bien le rester, malgré le Covid et les polémiques.