Déjà, sous l'ère Peter Bosz, la tension était palpable, la fragilité d'un groupe, aussi. Hélas pour l'Olympique Lyonnais, l'arrivée du champion du monde Laurent Blanc sur le banc n'a pas changé grand-chose. En passe de rater le train européen, une fois de plus, l'OL semble rentrer dans le rang et n'est plus un cador de Ligue 1 aux yeux de tous. L'arrivée de l'Américain John Textor peut-elle à elle seule changer la donne ?
Des erreurs de casting à répétition
Président de l'Olympique Lyonnais depuis... 1987, Jean-Michel Aulas a vu passer bon nombre d'entraîneurs, ainsi que des centaines de joueurs. La période que traverse "son" club est probablement l'une des plus dures, si ce n'est la plus dure, de son très long mandat. Européen sans discontinuer entre 1997 et 2020, demi-finaliste de la Ligue des champions en 2010 et 2020, l'OL n'est plus que l'ombre de lui-même. En avril dernier, les Gones auront quelque peu vibré en Ligue Europa, avant la douche froide face à West Ham, à la maison, en quart de finale. Dès lors, comment expliquer cette terrible dynamique ?
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Depuis l'éviction de Bruno Genesio, qui réalise par ailleurs de très bonnes choses à Rennes, la valse des entraîneurs n'aura pas franchement été salutaire à Lyon. Sylvinho, Rudi Garcia puis Peter Bosz ont tenté de redresser la barre, avec plus ou moins de réussite. Laurent Blanc, recruté il y a peu, n'en a, pour l'heure, pas davantage. Côté organigramme, depuis le départ de Bernard Lacombe fin décembre 2019, personne n'est parvenu à prendre la suite comme il se doit à la direction sportive du club. Après le flop Juninho, Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou ont fait des choix aujourd'hui discutables. La situation est grave... et désespérée ?
L'OL s'en remet à John Textor pour tout changer
Ces dernières années, côté terrain, Lyon a échoué en recrutant des noms ronflants comme Jérôme Boateng, champion du monde allemand, ou encore Xherdan Shaqiri. Les Brésiliens Lucas Paqueta et Bruno Guimaraes auront certes brillé, avant de vite renflouer les caisses du club. Peut-être trop vite. Après de longues semaines d'incertitude, l'OL a enfin été racheté par John Textor. un homme d'affaires américain amateur de football, déjà investi à Botafogo au Brésil ou encore à Crystal Palace en Angleterre.
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Pour l'heure, le nouvel actionnaire majoritaire des Gones ne s'est pas encore véritablement illustré côté mercato. Cet hiver, seul Dejan Lovren a accepté de faire son comeback sur les bords du Rhône. Pourtant, le temps presse et l'OL aurait bien besoin de forces vives pour tenter un incroyable retour en Ligue 1. Tout en convoitant, de près ou de loin, la Coupe de France, un trophée plus remporté par le club depuis 2012. Sous les ordres d'un certain Rémi Garde. Il y a une éternité. À 17 points du podium en championnat, Lyon ne peut plus se permettre d'avoir des objectifs sur le long terme. La coupe nationale sera-t-elle la solution, dans l'immédiat, pour ressortir de l'anonymat ?
