Le premier huitième de finale de cette Coupe du monde opposait les Pays-Bas aux États-Unis. Une pression supplémentaire pour les candidats au titre. Après une phase de poules peu rassurante, les Néerlandais ne devaient pas tomber dans le piège des Américains. Une première affiche idéale pour lancer les hostilités comme il se doit.
Les Pays-Bas font le plus dur à la pause
Les États-Unis se lancent bien dans ce huitième et gardent le ballon. Quelques occasions par-ci par-là animent le secteur offensif américain sans vraiment aller jusqu'au bout. On tergiverse un peu avec le ballon face au but. Là où les Néerlandais sont plus à l'aise, notamment Memphis Depay qui trouve le chemin des filets dès la 10'. Sur un centre de Dumfries, l'attaquant frappe en première intention offrant ainsi aux Pays-Bas une possibilité de qualification. La tendance s'inverse alors, les Oranje sont beaucoup plus à l'aise et les Américains se montrent assez passifs.
Sans trop d'intensité, les États-Unis gardent le ballon. Les Pays-Bas pressent haut et empêchent les USA de pouvoir avancer pleinement. Il y a peu de mouvement devant le but adverse de la part des Américains. Une frappe de Weah à la 44' après une mauvaise relance de Zimmerman réveille les Néerlandais. La grosse différence entre les deux nations est le réalisme. Les Pays-Bas sont beaucoup plus tranchants face au but. Sur la même action que Memphis Depay lors du premier but, Blind envoie le ballon au fond des filets et ça fait 2-0 à la pause.
Un match où les États-Unis parviennent à garder le ballon mais où les Pays-Bas concrétisent rapidement, une adversité qui reste intéressante malgré le manque d'intensité. Une première période qui a parfois manqué de rythme mais qui fait le travail côté néerlandais. Avec un pied en quart de finale, les Pays-Bas n'ont plus qu'à valider en seconde période.
Fin de parcours pour les USA, Dumfries sur un nuage
Le retour sur la pelouse se fait sans Klaassen ni De Roon, remplacés par Koopmeiners et Bergwijn. Côté USA, c'est Ferreira qui laisse sa place à Reyna. Les gardiens des deux équipes sont rapidement sollicités mais assurent l'essentiel. Les Américains pressent peu voire parfois pas du tout. Les Pays-Bas ont tout le loisir de se faire des passes tranquillement sans être inquiétés.
Les Américains n'y arrivent pas et se trouvent régulièrement sans solution dans les 20 derniers mètres. Turner réalise un double arrêt sur une frappe de de Jong puis la tête de Depay. Un peu d'action dans cette seconde période, le 3-0 est tout proche ! Sur un corner dévié, Ream reprend et lance Pulisic. Le joueur de Chelsea n'a plus qu'à centrer, d'une talonnade Wright inscrit le premier but des USA de cette partie. Le match se relance à la 76'. C'était sans compter sur Dumfries. Déjà double passeur décisif, le joueur est également buteur. Un gros match pour le Néerlandais. Tout seul dans la surface, le défenseur n'a plus qu'à cadrer.
Les États-Unis ont tenté de réduire le score une nouvelle fois. Malheureusement, la charnière centrale des Pays-Bas est solide. Van Gaal s'offre même le luxe de faire rentrer Xavi Simons pour une dizaine de minutes, ses premières en Coupe du monde. Il ne tarde pas à montrer son talent, à l'aise sur la pelouse le jeune Néerlandais aurait bien pu finir passeur décisif. Les Pays-Bas valident leurs billets pour la suite après une rencontre tout en maitrise. L'Argentine ou l'Australie se dresseront donc sur leur chemin jusqu'au trophée. L'adversaire sera connu dès ce soir.
La feuille de match
Victoire 3-1 des Pays-Bas face aux États-Unis. Les Néerlandais rencontreront l'Argentine ou l'Australie en quart de finale. L'aventure s'arrête ici pour les États-Unis.
Buts : Depay (10'), Blind (45'+1), Wright (76'), Dumfries (81')
Cartons jaune : Koopmeiners (60'), de Jong (87')
La composition des Pays-Bas : Noppert - Timber, van Dijk (c), Aké - Dumfries, de Roon, de Jong, Blind - Klaassen - Gakpo, Depay
La composition des États-Unis : Turner - Dest, Zimmerman, Ream, Robinson - Adams (c) - Musah, McKennie - Weah, Ferreira, Pulisic