Après un nouveau match poussif, à Elche, Xabi Alonso, le coach du Real Madrid, est dans l'œil du cyclone en Espagne.
Et de trois. Après la défaite à Liverpool en Ligue des champions, puis le modeste 0-0 du côté du Rayo Vallecano, le Real Madrid vient de signer un troisième match consécutif sans victoire. Après avoir été accroché à Elche (2-2). Et encore, le promu a mené à deux reprises et a fait jeu égal avec les Merengue. Il peut presque être frustré, au vu de la physionomie de la rencontre, de ne pas avoir récolté les trois points.
Du côté du club dirigé par Florentino Pérez, c'est la soupe à la grimace. Car la situation contraste nettement avec la joie au sortir du Clasico remporté aux dépens du FC Barcelone. Aujourd'hui, le Real n'a plus qu'un petit point d'avance sur son grand rival. Pas la joie avant d'aborder trois nouveaux déplacements consécutifs en l'espace d'une semaine. Pour ne rien arranger, la pression sur le nouvel entraîneur, Xabi Alonso, est maximale.
"Il ne croit pas en ce qu'il fait", Xabi Alonso pointé du doigt
À Elche, Xabi Alonso a quelque peu étonné, laissant Vinicius Junior, Federico Valverde ou encore Eduardo Camavinga sur le banc. Sans parler de la gestion des Brésiliens Rodrygo et Endrick. Pour la Cadena SER, Javi Herraez a notamment expliqué : "Xabi Alonso traverse une période délicate, je ne vois pas une bonne connexion avec les joueurs. On l’a vu à Anfield, à Vallecas et à Elche, j’ai la sensation que l’équipe ne joue pas."
Même son de cloche, ou presque, pour Juanma Rodriguez sur El Chiringuito : "Même lui ne croit pas en ce qu’il fait. Xabi Alonso commence à ressembler à Rafa Benitez." À l'image d'Arne Slot du côté de Liverpool, Alonso joue gros du côté du Real Madrid. Ce mercredi, sur la pelouse de l'Olympiakos en Ligue des champions, ses joueurs auront l'occasion de lui offrir une bonne bouffée d'oxygène. Ou pas.
