Devant le tant attendu Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone en Coupe du Roi, nombreux sont ceux qui avouent avoir grincé des dents tout au long de la rencontre. Alors qu'habituellement, la formation de Xavi pratique un football offensif, basé sur la possession du ballon, hier face à son grand rival madrilène, elle n'a quasiment jamais pu sortir de sa moitié de terrain. Toutefois, cela n'a pas empêché Sergio Busquets et les siens de repartir du Santiago Bernabeu avec la victoire en poche (Militao csc, 26'). A l'issue de la rencontre, Xavi a évoqué sans détours le type de rencontre qui venait d'être joué et il en est même plutôt fier.
"Le Real reste favori" annonce Xavi
En conférence de presse d'après-rencontre, Xavi a redessiné la rencontre à sa manière, expliquant que ses joueurs avaient parfaitement joué le coup. A défaut d'avoir pu maitriser la rencontre, le Barça repart au moins avec une victoire. Et pour le technicien espagnol, là est indéniablement le principal.
"Le plan, c'était de jouer dans le camp adverse, de gagner les duels, de dominer le match avec le ballon... Mais ça arrive, certaines équipes peuvent te dominer. On n'a pas réussi à avoir la patience nécessaire. Après, le Real n'a presque pas eu d'occasions claires. C'est important pour nous, la défense fait partie du jeu. Mais ce n'est pas notre objectif premier. Ça n'a pas été le match que l'on voulait. Le Real peut te dominer, c'est très dur d'enlever le ballon à Toni Kroos et Luka Modric, mais on a très bien travaillé défensivement. Ce n'est pas nous qui avons décidé de jouer ainsi, c'est l'adversaire qui l'a décidé. On doit se montrer moins imprécis, savoir quand attaquer et quand défendre. Ils nous ont pressés tout le match, c'était difficile. Ils nous ont dominés avec le ballon. L'équipe a été bien, spectaculaire défensivement. C'est une victoire importante, mais le Real Madrid reste très fort. Pour moi, le Real reste favori. Ils sont physiquement très forts, Nacho, Rüdiger, Tchouaméni, Camavinga... Vinicius, normalement il te crée six occasions par match, mais aujourd'hui, rien. Il faut savoir valoriser ces choses-là aussi."
En attendant le match retour le 5 avril prochain, la route est encore longue avant de se qualifier pour la finale.