L'équipe d'Angleterre à nouveau la cible de racisme

Deux mois après la vague raciste qui a visé Marcus Rashford, Jadon Sancho ou Bukayo Saka sur les réseaux sociaux, les joueurs de l'équipe d'Angleterre ont à nouveau été la cible de racisme, ce jeudi 2 septembre. Cette fois, ce sont notamment Raheem Sterling et Jude Bellingham qui ont vécu cette expérience traumatisante en Hongrie. En cause : une partie du public de la Puskás-Arena de Budapest, qui n'a pas hésité à faire pleuvoir des cris racistes sur les joueurs anglais lors de la rencontre contre la Hongrie (0-4), en qualifications à la Coupe du monde 2022.

Comme l'a rapporté Sky Sports, Jude Bellingham a notamment été noyé dans un torrent d'insultes alors qu'il s'échauffait simplement au bord du terrain. Avant cela, un concert de sifflets et de huées avait retenti lors du genou à terre des Anglais, juste avant le coup d'envoi, en soutien à la lutte contre le racisme. Puis, des cris racistes ont accompagné de nombreuses actions de Raheem Sterling pendant la rencontre.

Les joueurs de l'Angleterre ont mis le genou à terre avant le coup d'envoi du match contre la Hongrie, ce qui a été accompagné par des sifflets du public. Icon Sport
Les joueurs de l'Angleterre ont mis le genou à terre avant le coup d'envoi du match contre la Hongrie, ce qui a été accompagné par des sifflets du public. Icon Sport

Boris Johnson en appelle à la FIFA

Un comportement honteux, et qui n'aurait jamais dû se produire puisque la Hongrie avait justement été condamnée à du huis clos après des actes racistes de son public lors de l'Euro 2020. Mais cette sanction ne vaut que pour les matchs organisés par l'UEFA. Or, la rencontre face à l'Angleterre relevait de la FIFA... Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a d'ailleurs incité l'instance mondiale à réagir suite à ces actes.

"Il est totalement inacceptable que des joueurs anglais aient fait l'objet d'abus racistes en Hongrie la nuit dernière. Je demande à la FIFA de prendre des mesures fortes contre les responsables pour éradiquer ce genre de comportement honteux."

Boris Johnson sur Twitter