Arrivé cet été au Paris Saint-Germain, Lucas Hernández n'a pas forcément reçu le même accueil que les autres recrues du mercato rouge et bleu. "On fait tous des erreurs. Naître à Marseille en est une", indiquait même une banderole déployée par le Collectif Ultra Paris (CUP) lors du premier match à domicile au Parc des Princes (face à Lorient le 12 août).
Un message accompagné de nombreux autres, publiés sur les réseaux sociaux, déplorant le recrutement d'un joueur n'ayant jamais vraiment caché son amour pour l'Olympique de Marseille, le club rival. Mais les semaines ont passé et l'international français (33 sélections) semble aujourd'hui pratiquement accepté par son nouveau public. Titularisé à quatre reprises en quatre rencontres depuis le début du championnat, ses performances ont certainement eu leur rôle à jouer dans l'apaisement de ces "tensions". Et pour le vice-champion du monde 2022, cette méfiance est tout à fait légitime.
Hernández : "Si je dois mourir sur le terrain, je mourrai"
"La banderole ? C’est normal, j’ai aussi eu des propos maladroits quand j’étais au Bayern ou à l’Atlético, convient Lucas Hernandez. Je comprends les supporters, je comprends qu’une partie d’entre eux soient un peu énervés contre moi, a expliqué l'ancien du Bayern au micro de Canal+. Mais qu’ils soient tranquilles : Lucas Hernandez, ce sera le premier joueur à tout donner sur le terrain. Même si je dois mourir sur le terrain, je mourrai. C’est ma passion, je vis de ça."
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"On va enchaîner pas mal de gros matchs en septembre, souligne-t-il. Et je vais être là à 100% pour rentrer dedans", a-t-il également poursuivi. Et le PSG aura bel et bien besoin de son joueur, le club affrontant Nice, Dortmund, Marseille et Clermont entre l'espace de 15 jours.