Chacun en pensera ce qu'il veut. Le président de la Napoli Aurelio De Laurentiis est revenu, avec le journaliste Fabrizio Romano, sur sa recherche d'un nouveau coach cet été. Et celui-ci a fait une révélation intéressante. "Je peux révéler que j'ai appelé Luis Enrique en juin", a avoué l'homme d'affaires de 74 ans. Une annoncé ponctuée d'un "mais". "Mais… heureusement, Luis voulait rejoindre le Paris Saint-Germain – regardez ses résultats au PSG maintenant ! Il ne m'a pas convaincu dans la conversation que nous avons eue pendant trois jours", a-t-il continué.
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Et l'Espagnol n'était pas le seul entraîneur à se trouver dans le viseur du mythique dirigeant napolitain. "Nous avons parlé avec Thiago Motta en juin, mais il ne voulait pas remplacer Spalletti après ses résultats", a-t-il également révélé. Au final, la direction des Azzurri s'est finalement retournée sur Rudi Garcia, arrivé libre cet été après avoir été remercié par le club d'Al-Nassr cet été.
Luis Enrique vraiment moins bon que Rudi Garcia ?
Si l'heure du bilan n'a évidemment pas encore sonné, le début de saison peut aider à y voir plus clair sur l'impact des deux techniciens. Depuis son arrivée à Paris, Luis Enrique a dirigé huit rencontres de Ligue 1 (4 victoires, 3 nuls, 1 défaite, 15 points) et occupe actuellement la troisième place du classement. De son côté, Rudi Garcia est cinquième de Serie A avec 14 points au compteur (4 victoires, 2 nuls, 2 défaites).
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Un écart assez peu significatif, bien que le niveau respectif des deux championnats soit à prendre en compte. Mais c'est surtout dans les préceptes de jeu et dans le ressenti des supporters que la différence se fait ressentir. Là où Luis Enrique appose une véritable patte sur son équipe, et ce, en dépit des résultats, Rudi Garcia semble avoir du mal à en faire de même. Car au final, même si le résultat est roi, la manière importe également.
