Nasser Al-Khelaïfi face à la justice
Mercredi après-midi, après plusieurs jours passés à l'étranger, Nasser Al-Khelaïfi a fait son retour en France. À l'atterrissage de son avion à Paris, le président du Paris Saint-Germain a eu la surprise de voir face à lui un juge d'instruction. Pressé de rejoindre la conférence de presse organisée pour l'ouverture du nouveau centre d'entrainement, mais aussi et surtout la présentation de Luis Enrique, le dirigeant a décidé de signer une décharge pour la perquisition de son domicile, afin de pouvoir être présent devant la presse.
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Dans un communiqué, Nasser Al-Khelaïfi a tenu à réagir sur cette affaire de trafic d'influence autour du club de la capitale. "Comme prévu et conformément à l’application régulière de la loi, le magistrat chargé de l’enquête a demandé plus d’informations et d’accès. Ils ont été entièrement et ouvertement fournis, en coopération avec les autorités, comme cela a été le cas dès le premier jour".
Il estime être une "victime"
Nasser Al-Khelaïfi, qui déclare donc n'avoir rien à se reprocher, a pu se rendre à Poissy, mais avec du retard. Le président parisien a dû prendre le temps de signer les documents et ainsi de prouver, une nouvelle fois, son innocence. "Pour rappel, Nasser Al-Khelaïfi est une victime dans cette affaire. Et le retard de la conférence de presse n’était pas pour cette raison, a poursuivi le clan du président dans le communiqué transmis à la presse. Aucune interview avec les médias ni aucune séance d’information désespérée par certains protagonistes ne changera la primauté du droit ni l’issue de l’affaire, dont nous attendons avec impatience la conclusion."
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Reste maintenant à patienter pour connaitre le dénouement à cette affaire.