Officiellement marseillais depuis le 30 juin dernier, Geoffrey Kondogbia a livré son ressenti au cours d'un entretien accordé au site internet du club.

Pourquoi l'OM ?

Alors qu'il évoluait en Liga depuis 2017, Kondogbia effectue son retour en France. Le milieu de terrain semble avoir été rapidement conquis par la proposition olympienne. "C'est un challenge passionnant pour moi, dans un club dont on sait ce qu'il représente en Europe. J'ai adhéré au projet qui m'a été vendu par le staff, par la direction. C'est vraiment ça qui a fait pencher. On sait tous aussi que jouer dans ce stade, c'est quelque chose de spécial pour un joueur de foot." Un choix tout justifié !

Kondogbia retrouve d'anciennes connaissances

À Marseille, le Centrafricain va de nouveau collaborer avec des personnalités qu'il connaît bien. La première ? Marcelino, qu'il avait côtoyé du côté de Valence. "On avait une relation plutôt bonne. On a connu de belles années. J'ai eu la chance de gagner un titre avec lui (la Coupe d'Espagne en 2019, ndlr.), donc on reste sur une note positive. On va essayer de continuer cette belle histoire qui a commencé en Espagne ici, en France." En ce qui concerne le technicien de 57 ans, Kondogbia se veut plutôt rassurant pour ses nouveaux supporters. "C'est quelqu'un de vrai, d'exigeant, déjà envers lui-même, envers ses joueurs. C'est quelqu'un d'humain, ce qui est important dans le football."

La L1, Kondogbia l'avait laissé en 2015, après deux saisons à Monaco. 8 ans plus tard, il porte un nouveau regard sur le championnat de France. "Je trouve qu'il y a une grande évolution. C'est vrai qu'en France, on a toujours eu des joueurs de talent. Je pense que les équipes sont plus armées tactiquement aujourd'hui. C'est un vrai championnat qui a progressé ces dernières années, je suis content de le retrouver."

Au sein du vestiaire marseillais, l'ancien lensois retrouvera aussi Jordan Veretout. "Avec Jo ça fait un petit bout de temps qu'on n'a pas eu l'occasion d'échanger, mais on a une relation très spéciale. Quand on gagne un titre avec quelqu'un (la Coupe du monde u20 en 2013, ndlr.), c'est toujours spécial, d'autant plus qu'on a joué de nombreuses années ensemble. Ça fait toujours plaisir de le retrouver." Il a aussi eu l'occasion d'échanger avec Amine Harit, entre autres.

Le Vélodrome

Enfin, Kondogbia se languit de refouler la pelouse du Vélodrome. "Jouer dans un stade qui est plein chaque week-end, c'est un rêve pour un joueur de foot. On a tous commencé le football pour vivre ce genre de moment. Bien évidemment, c'est quelque chose qui pèse dans la balance pour un choix aussi. C'est extra-ordinaire, difficile quand on le vit en tant qu'adversaire. Je suis impatient de le découvrir en étant à la maison."