Le Parc des Princes, un différend qui ne date pas d'hier

L'hiver dernier, la température était inhabituellement montée de quelques degrés à Paris. Avec pour acteurs principaux, Nasser al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et Anne Hidalgo, maire de la ville. Concrètement, l'élue avait affirmé ne pas vouloir céder le Parc des Princes. Le boss du PG, lui, criait au scandale, avec quelques mots forts : "Parce qu'on est du Qatar ? Parce qu’on est Arabes ? Ce n’est pas bien." Aujourd'hui, la donne n'a pas fondamentalement changé. Pourtant, Anne Hidalgo souhaite retenir les champions de France de Ligue 1, peu importe la manière.

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Anne Hidalgo et Nasser al-Khelaïfi, épaulés par Jean-Claude Blanc et Nicolas Sarkozy, dans les tribunes du Parc des Princes. (IconSport)

Anne Hidalgo reste ferme, mais ouverte

Ce samedi, dans un long entretien accordé à nos confrères d'Ouest-France, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a notamment expliqué : "Je n'ai pas changé de position. Le stade n'est pas à vendre, mais on doit pouvoir trouver un arrangement qui puisse convaincre le club de ne pas le quitter." Problème, du côté du PSG, la position est assez claire. Avec l'achat du Parc des Princes, ou la construction d'une nouvelle enceinte, ailleurs.

Pour rappel, le Paris Saint-Germain et la marie de Paris ont signé un bail de 30 ans qui court jusqu'en 2044, et dont le loyer s'élève à 2,5 millions d'euros annuels. Une sacrée rentrée d'argent pour la ville, qui pourrait prendre fin si Nasser al-Khelaïfi et les siens n'obtenaient pas gain de cause. Si les positions restent figées, Anne Hidalgo semble prête à tendre la main, pour avancer, ensemble.