Ce mercredi soir (20h), Marcelino disputera son premier match à la tête de l'OM. Au programme, un premier rendez-vous crucial pour espérer une qualification en Ligue des Champions. Le nouveau technicien du club phocéen était en présent en conférence de presse.

Marcelino plutôt serein

Devant les journalistes, l'Espagnol s'est voulu positif. Interrogé sur la présence d'un quelconque stress avant son premier match officiel avec sa nouvelle équipe, il avait tout prévu. "Avant de signer, je savais qu’on aurait un match le 8 ou le 9 août. Je ne considère pas que c’est une pression. Le but est de gagner, que cela soit un match de championnat, de coupe ou de Ligue des champions." Simple, efficace, l'ancien coach de l'Athletic Bilbao garde son sang-froid, mais qu'en est-il de son vestiaire. "On est en train d’essayer d’accélérer l’adaptation, pas seulement des joueurs envers moi, mais moi aussi envers eux. Le match contre Leverkusen était une partie exigeante (défaite 2-1 de l'OM, ndlr.). Nous sommes optimistes pour le match de demain. Les joueurs doivent montrer leur manière de jouer."

L'optimiste est de mise, mais l'entraîneur de 57 ans regrette tout de même un calendrier qui prend sa source si tôt. "Nous devrons être prêts. Nous sommes toujours en construction. Ça fait un mois et quatre jours que nous sommes ensemble. Si j'avais pu choisir, j'aurais préféré ne pas jouer ce match à ce moment de la saison, a-t-il ainsi concédé. Mais dès le début, nous savions que ça serait ainsi. Nous avons travaillé au maximum pour obtenir un bon résultat pour que la qualification se joue lors du match retour au Vélodrome."

Le point sur l'effectif

Pour sa première conférence européenne avec l'OM, Marcelino a aussi eu droit à des questions un peu plus ciblées. Au programme, la condition physique de certains joueurs, mais aussi la question du capitanat.

Point santé sur Amine Harit tout d'abord. Absent de longue date, l'international marocain revient petit à petit. "Nous savons qu’il sort d’une grave blessure et que les choses iraient mieux. On doit être prudent. Il peut jouer dans diverses positions et donner beaucoup. On doit voir le cas avec prudence, pendant 8 mois il était out. C’est un joueur important qui, avec une condition parfaite, pourrait donner beaucoup." L'intéressé sera ravi de l'apprendre, il n'est pas le seul à avoir eu de bons retours. Les nouvelles recrues, elles aussi, peuvent compter sur la bienveillance du tacticien. "On a eu une semaine à notre disposition pour essayer de connaître en détails le Panathinaïkos. Concernant les nouveaux, ils ont eu une adaptation fantastique, je suis très satisfait de cette réalité. J‘espère être plus satisfait demain." La balle est dans leur camp.

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Samuel Gigot était au côté de Marcelino en conférence de presse. (Icon Sport)

Juste avant Marcelino, c'est Samuel Gigot qui s'est tenu devant les journalistes. En l'absence de certains cadres, à savoir Valentin Rongier et Mattéo Guendouzi, le défenseur central avait hérité du brassard. Une fierté que l'ancien joueur du Spartak Moscou ne doit qu'au vestiaire d'après son entraîneur. "Ce n’est pas moi qui décide du capitaine, ce sont ses coéquipiers. C’est la norme en Espagne aussi, il est choisi selon les prestations. Samuel travaille beaucoup, il a une bonne qualité et est compétitif."