Alors que Florian Thauvin n’a jamais vraiment montré qu’il semblait ressentir un certain mal-être lors de son passage à l’Olympique de Marseille, l’aventure n’était pas si rose que cela, finalement. En effet, l’ancien Marseillais est revenu sur son passage à l’OM pour RMC Sport. Pour lui, jouer sous les couleurs d’un tel club est parfois plus un poids qu’un privilège.
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« Il y a plusieurs choses à prendre en compte. La première, c'est que j’arrivais en fin de contrat avec l’OM et que j’avais un choix à faire, que ce soit sur le sportif et sur la vie privée. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en signant à l’OM, c’était un rêve de gamin. Donc j’avais réussi à réaliser mon rêve et aussi eu la chance de devenir champion du monde à l’époque quand j’étais à l’OM. La seconde chose, c’est que j’ai passé sept ans à l’OM. C’est un club qui est extraordinaire, qui est magnifique, mais c’est un club qui est dur. Il y a énormément de pression au quotidien, je suis passé par des moments difficiles, notamment psychologiquement où certaines choses ont été difficiles à avaler. »
En outre, Florian Thauvin explique qu’il a vécu comme une dépression. Après une entame compliquée avec les Tigres, il semble herueux aujourd'hui.
Un malaise Thauvin ?
Toujours dans l’émission de Jérôme Rothen sur RMC Sport, Florian Thauvin a expliqué avoir vécu une « sorte de dépression ». En cause, son détachement progressif au football qu’il aime. Pour lui, il y a un égocentrisme et un égoïsme ambiant dans les vestiaires des clubs européens, notamment dans ceux de l’OM.
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« Oui, à une certaine période, c’était une sorte de dépression parce que tu as le moral dans les chaussettes et la dépression ça part de là. Ce qui était important pour moi, c'était de retrouver cette passion du football, celui auquel on joue quand on est gamin, où on ne se pose pas de question, où il n’y a pas de soucis dans le vestiaire, où il y a une ambiance familiale. C’est aussi quelque chose comme ça qui était vraiment important pour moi. Et ici, c’est ce que j’ai retrouvé. Le vestiaire, c'est une grande famille. L’entraînement est terminé, on fait un barbecue sur le terrain tous ensemble, nos enfants viennent à l’entraînement, nous on s’entraîne sur une partie du terrain et eux jouent tous ensemble sur l’autre. C’est un autre contexte et une autre mentalité. (…) en Europe, dans les vestiaires, c’est chacun pour sa gueule et c’est très compliqué. Je l’ai vécu pas mal d'années à l’OM et ça je n’en voulais plus. »
Des propos qui devraient faire parler d’eux du côté de la Canebière…