Une alerte à la bombe particulière
Le dimanche 16 avril, l’OM a reçu Troyes au Vélodrome pour la 31e journée de Ligue 1. La rencontre, remportée par les Marseillais (3-1), a été marquée par un événement particulièrement cocasse. En effet, une jeune femme de 23 ans a contacté la police le jour du match. Et pour cause, cette dernière a déclaré aux forces de l’ordre que son copain allait assister au match Marseille - ESTAC Troyes, équipé d’une bombe dans l’intention de commettre un attentat. Immédiatement, les autorités ont pris des dispositions.
Quand la jeune femme a appelé les secours, elle a expliqué : “Mon ami est dans le bus avec une bombe. Il veut tout faire péter à Marseille !”. Une alerte évidemment prise au sérieux par la police, qui a décidé d’identifier immédiatement la localisation du numéro de téléphone portable. En conséquence, une équipe a rapidement été envoyée au domicile du suspect. Quand les gardiens de la paix sont arrivés à Colomiers, près de Toulouse, ils se sont rapidement rendu compte que la lanceuse d’alerte avait des choses à se reprocher.
L'homme a tout de même assisté au match de l’OM
Pour garder son petit ami au chaud, la jeune femme a abusé des services de secours. Pour se justifier, elle a déclaré aux enquêteurs, selon La Dépêche : “Il voulait aller encourager l'OM, moi je voulais qu'il reste avec moi.” Il en résulte que, la lanceuse d’alerte a pensé que la meilleure solution pour garder son copain auprès d’elle, était de stopper le bus en direction de Marseille.
À lire aussi : Troyes : Adil Rami dézingue ses propres coéquipiers après la défaite face à Clermont
Il a été décidé que la principale intéressée devra se rendre au parquet de Toulouse début mai. Ainsi, cette dernière sera jugée pour appel abusif aux secours. De plus, la compagne du supporter de l'OM n’a pas réussi son coup. En effet, le bus de son conjoint est arrivé à destination sans encombre. Quand les policiers ont essayé de joindre l’homme de 29 ans, il était déjà dans les tribunes du stade. Ce dernier s'est expliqué lundi, affirmant qu’il n’avait pas d’explosif, et donc, aucune intention de commettre un attentat.
