Chacun sa sensibilité. Au casting de l'émission du "Super Moscato Show" de RMC ce mardi, Eric Di Meco s'est exprimé sur les différences existantes entre Pierre-Emerick Aubameyang et Alexis Sánchez dans leur apport au jeu olympien. Pour ce faire, l'ancien joueur de l'OM s'est notamment érigé contre l'idée que seules les statistiques importaient.

"C'est la preuve de la nouvelle tyrannie des stats", s'est emporté le consultant. "On est en train de comparer un joueur qui a été énorme dans les résultats, dans la montée en puissance et l'état d'esprit de l'équipe, avec un autre qui, oui, est en train de mettre des buts - il finira peut-être à 30 -, mais qui a fait six premiers mois catastrophiques. Parce qu'il a mis un peu plus de temps à s'adapter, parce que l'équipe est moins bonne, je ne sais pas..."

Aubameyang, fort contre les faibles ?

S'il s'est montré décisif à 26 reprises (18 buts, 8 passes décisives) en 34 apparitions - toutes compétitions confondues - depuis le début de la saison, Aubameyang a tout de même connu des premiers mois compliqués. Et pour Di Meco, ses buts n'y changeront rien.

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Pierre-Emerick Aubameyang, l'attaquant de l'OM. (Icon Sport)

"Il faut voir contre qui il marque? J'ai regardé, il a mis 2 buts contre des équipes qui sont devant l'OM au classement - Brest, Nice, Monaco etc -, sur 8 des 14 matchs possibles contre ces gros là...", a-t-il rappelé. "Et 5 des 8 buts qu'il a mis en championnat, c'est quand il joue avec un attaquant à ses côtés, Vitinha, Sarr, Ndiaye..." "Alexis, lui, il était tout seul l'an dernier, a-t-il finalement estimé. Et il faisait les centres, les passes, les tacles pour récupérer, les décalages, les appels... (...) Mais ça, ce n'est pas compté dans les stats."