L'OL réagit aux incidents
Les premières réactions lyonnaises, à chaud, n’avaient pas été à la hauteur de la gravité des événements. Sitôt le match Paris FC - OL arrêté ce vendredi 17 décembre après que des supporters visiteurs ont décidé de se prendre au reste du stade Charléty, seulement protégé par une barrière de Plexiglas, Jean-Michel Aulas avait réagi. Avant d'exprimer sa volonté de porter plainte, le président avait expliqué penser que « Lyon (n’a) pas la responsabilité des incidents ». En attendant qu'elle soit évaluée et que les sanctions tombent, le club a publié un communiqué ce samedi 18 décembre.
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Les supporters lyonnais interdits de déplacement
Alors que Pierre Ferracci, président du PFC, a appelé Aulas à « faire le ménage », l’OL annonce « condamne(r) avec la plus grande fermeté les violences » et dévoile des sanctions. En réponse à cette soirée de débordements, le club rhodanien adopte une mesure forte. "Jusqu’à nouvel ordre, et jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’identification des auteurs, l’Olympique Lyonnais décide d’interdire de déplacement les groupes de supporters pour les matchs à l’extérieur", prévoit le club.
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L'OL a porté plainte contre les fauteurs de troubles
En outre, le communiqué du club rappelle la plainte déposée par celui-ci. Il promet également d'autres sanctions une fois l’identification des fauteurs de troubles réalisée. Déjà sanctionné d’un point de pénalité après les incidents d’OL - OM, l’Olympique Lyonnais rappelle sa position. Le club écrit être « à la disposition des enquêteurs et instances pour que la lumière soit faite sur l’intégralité des actes commis lors de cette soirée. Et que les responsabilités soient établies ».
Avant de lister les débordements constatés au stade Charléty : "que ce soit dans le jet de bombe agricole à l’intérieur du parcage en début de mi-temps, les fumigènes, les violences et l’envahissement du terrain". Le club « assumera l’ensemble de ses responsabilités », précise-t-il enfin.