Un point. C'est à la fois peu et beaucoup pour l'OL, qui voit l'équivalent d'un match nul lui être retiré au classement. Il s'agit de la sanction infligée par la commission de discipline de la LFP au club rhodanien, ce mercredi 8 décembre. Un délibéré prononcé près de trois semaines après les incidents du match OL-OM, dimanche 21 novembre en Ligue 1. Après plusieurs bouteilles d'eau lancées depuis les tribunes, le Marseillais Dimitri Payet avait reçu l'une d'entre elles dans le visage, ce qui avait causé l'interruption puis l'arrêt de la rencontre.
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L'OL jugé "responsable" des agissements de ses supporters
Malgré tous les efforts de Jean-Michel Aulas pour dédouaner son club et plaider la thèse d'un "acte isolé" , la commission de discipline de la LFP a reconnu l'OL "responsable des agissements de ses supporters."
"La volonté de la commission est de rappeler que tout acte de violence à l’encontre d’un acteur du match expose le club responsable à une sanction de perte de points. La commission a également pris en considération les actions du club lyonnais après les incidents. (…) Nous considérons que l’OL est responsable des agissements de ses supporters. Bien évidemment que la décision de ce soir fait ressortir une responsabilité de l’OL."
Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline de la LFP
Le match rejoué à huis clos
D'autre part, le match OL-OM devra être rejoué à huis clos, au Groupama Stadium et "à une date qui sera définie par la commission des compétitions" . La commission de discipline de la LFP avait déjà prononcé un huis clos total du Groupama Stadium à titre conservatoire. Et ce mercredi 8 décembre, elle a aussi sanctionné l'OL d'un match à huis clos total. Mais celui-ci a déjà été purgé face à Reims (1-2).
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La fureur de l'OM avant même l'annonce du verdict
Avant même que l'annonce du verdicté, l'OM avait fait part de son indignation par la voix de son directeur de la communication, Jacques Cardoze.
"Comme vous avez pu le constater, aucun dirigeant de l'OM n'a été invité à s'exprimer devant cette commission de discipline. Nous estimons que cette commission de discipline aujourd'hui est illégitime. C'est une honte pour le football français ! (…) Nous nous réservons le droit de ne pas reconnaître la décision qui sera rendue ce soir et de poursuivre, par quelque moyen que ce soit, et devant les tribunaux, la décision qui sera rendue. Il ne peut y avoir une justice pour Jean-Michel Aulas et une justice pour l'OM."
Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l'OM