Vincent Labrune a été auditionné par les sénateurs au sujet des violences dans les stades de Ligue 1. Pour les élus, la situation est grave. Elle n'a même jamais été aussi grave. Faux, a répliqué Vincent Labrune, qui a remis les choses en perspective.
"Quand vous dites que vous n’avez pas le souvenir d’avoir vu des événements aussi graves, si, il y a eu des événements bien plus graves. Pour rappel, il y a eu des morts autour des stades il y a une quinzaine d’années."
Vincent Labrune devant le Sénat
Labrune se défend : "nous avons un arsenal de sanctions très limité"
Les sénateurs ont aussi demandé des coupables. Puisque les violences ne datent pas d'hier, alors pourquoi la LFP n'a-t-elle toujours pas réussi à les canaliser ? Parce que l'instance dispose d'un pouvoir trop limité, s'est défendu Vincent Labrune.
"Nous avons un arsenal de sanctions très limité. On a un arsenal de sanctions qui n’est que sportif alors qu’on a des problèmes de violences individuelles. La commission de discipline ne peut pas régler toute seule, loin de là, les problèmes de sécurité dans les stades."
Vincent Labrune devant le Sénat
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"Le football français n'est pas responsable de la folie des gens"
Mais la LFP et sa commission de discipline peuvent tout de même se montrer plus sévères au niveau des sanctions ? "Je vous entends" , a répondu Vincent Labrune à un sénateur. Le président de l'instance française s'est cependant montré fataliste. Pour lui, les violences dans les stades sont le reflet d'une "société malade, un peu folle." Or, la LFP ne peut ni anticiper ce problème, ni agir en amont, comme l'a laissé entendre Vincent Labrune.
"La société française en crise sanitaire est malade, elle est inquiète, angoissée, se divise et est un peu folle. Le football français n’est pas responsable de la folie des gens."
Vincent Labrune devant le Sénat
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En Angleterre, où les sanctions sont exemplaires, on a bien réussi à atténuer la "folie des gens"...