C'est un Peter Bosz guilleret qui s'est présenté en conférence de presse ce vendredi 24 septembre. L'OL reste sur quatre victoires en cinq matchs et une prestation solide contre le PSG malgré la défaite (1-2), dimanche 19 septembre. De quoi ramener un climat beaucoup plus serein à Lyon que lors du début de saison.
"Chaque victoire est bonne pour la confiance. On a changé notre façon de jouer, et les victoires aident. Un joueur qui gagne est un joueur totalement différent d'un joueur qui perd. Et puis en dehors du vestiaire, ça change pour le club, pour les supporters..."
Peter Bosz en conférence de presse
La vie sans Moussa Dembélé, la vie avec Islam Slimani
Fort de sa dernière victoire à Troyes (3-1), l'OL peut accueillir Lorient avec optimisme, ce samedi 25 septembre. Néanmoins, Peter Bosz sera à nouveau privé de Moussa Dembélé, qui a rechuté contre l'ESTAC. C'est donc Islam Slimani qui devrait porter l'attaque de l'OL dans les prochaines semaines. Mais ce changement bouleverse le plan de jeu de l'entraîneur néerlandais...
"La philosophie restera la même : jouer offensif. Mais comment jouer offensif ? Cela dépend des joueurs que tu as. Et Moussa et Islam sont différents. Donc il faudra attaquer d'une autre manière. Dans notre système, l'avant-centre court beaucoup. Islam sait très bien garder le ballon, on l'a vu contre le PSG, il a beaucoup d'intelligence et d'expérience, et évidemment il peut marquer des buts."
Peter Bosz en conférence de presse
Bosz explique pourquoi son équipe laisse des espaces
Si la blessure de Dembélé est donc un casse-tête pour Bosz, la défense est également source de questionnements. Les observateurs s'inquiètent notamment des trop nombreux espaces laissés. Mais l'ancien entraîneur du Bayer Leverkusen assume et reste fermement accroché à son projet de jeu.
"Pour moi ce n'est pas vraiment un problème. Je l'avais expliqué avant le match contre Troyes: quand tu joues plus haut, l'adversaire a plus d'espaces et plus d'occasions en 1v1 avec le gardien. Ca arrivera toujours. Quand je regarde des grands matchs avec des grandes équipes, elles aussi prennent des occasions. Donc on doit être meilleurs, oui, mais sur ce point-là je ne suis pas inquiet."
Peter Bosz en conférence de presse
Bosz s'explique sur les cas Shaqiri et Aouar
Bosz doit aussi gérer les cas Xherdan Shaqiri et Houssem Aouar. Le premier, buteur contre Troyes, n'est pas encore au top de ses capacités physiques. Le second, titulaire face à l'ESTAC mais remplaçant contre le PSG, a perdu de son influence depuis la fixation de Lucas Paquetá au poste de milieu offensif.
"Shaqiri, il n'a pas toujours été titulaire à Liverpool. Il n'a pas beaucoup joué, donc on est prudents avec lui, il faut faire attention. On sait que c'est un très bon joueur, mais il n'est pas encore à 100%, enfin je l'espère. Il n'est pas blessé en ce moment, il s'entraîne, il joue, c'est bien. Pour Houssem, contre Troyes, avec un peu plus de réussite il aurait mis deux buts et tout le monde aurait dit 'super'. Mais pour avoir des occasions il faut faire des appels, et il sait le faire, c'est un joueur intelligent. Sa sortie? Je regarde match après match, on a plusieurs bons joueurs, je n'ai pas toujours les mêmes besoins. Lucas Paqueta non plus n'a pas joué contre Strasbourg, par exemple."
Peter Bosz en conférence de presse
- A lire aussi : Lyon : Bosz laisse entendre qu’il est plus facile de jouer contre le PSG que contre Troyes
Mais tant que Paquetá va, tout va !