A sa demande, Alexander Isak a bien l'intention de quitter Newcastle. Un état de fait qui ne plait pas du tout au vestiaire.

La nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Alexander Isak ne veut pas poursuivre son aventure à Newcastle et a demandé à sa direction un bon de sortie pour cet été. Devant les nombreuses convoitises dont il fait l'objet, certaines offres ont dû lui faire tourner la tête, tant sportivement que financièrement. L'Arabie saoudite le convoite fortement et est prête à lui offrir un pont d'or, tandis que des cadors européens sont à l'affût pour lui proposer un projet sportif plus ambitieux encore que celui des Magpies. Ainsi, Liverpool a déjà pris la température et suit sa situation avec attention. Même chose pour le Paris Saint-Germain, évoqué depuis peu par The Athletic. Le pensionnaire du St James's Park a accepté la sentence mais demande au moins 173 millions d'euros pour le laisser partir. Une situation qui fait exploser le vestiaire de Newcastle.

A LIRE AUSSI - Alexander Isak vendu, Newcastle sauvé par la Ligue 1

Le vestiaire de Newcastle ne croit pas au départ d'Alexander Isak

"Si nous perdions un joueur, nous serions déçus. Nous sommes un groupe soudé qui travaille ensemble depuis deux ou trois ans maintenant. Le départ d'un joueur ne nous aide pas, mais de notre point de vue, nous allons simplement contrôler ce que nous pouvons contrôler. Nous avons hâte de retrouver Alex lorsqu'il sera en forme", a d'abord déclaré Dan Burn, dans des propos relayés par Sky Sports.

"Bien sûr, c'est un joueur de haut niveau et nous savons tout ce qui se passe autour de lui. Nous voulons garder nos meilleurs joueurs, c'est mon point de vue. Ce que je veux dire, c'est que je ne sais pas ce que quiconque a vu. Pour nous, il n'est pas là parce qu'il est blessé. C'est un attaquant de haut niveau, ses trois dernières saisons parlent d'elles-mêmes. Mais je sais qu'il est resté à la maison à cause de sa blessure. Ce n'est pas à moi de parler de lui", a de son côté affirmé Bruno Guimaraes, autre joueur influent du vestiaire. Une chose est sûre, si Alexander Isak part bel et bien, cela risque de faire trembler les murs.