Les péripéties extra sportives du FC Nantes continuent. La semaine dernière, on apprenait que la Brigade Loire avait reçu un courrier de David Amaré, directeur sûreté et sécurité du club, leur interdisant d'entreposer leur matériel à la Beaujoire et leur signifiant que la censure serait pratiquée à l'égard de la plupart de ses actions. Une décision à laquelle s'était empressé le répondre le groupe de supporters.

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Le match entre le FC Nantes et l'OM (1-1) a été marqué par un incident en tribune (Icon Sport)

"La direction du FC Nantes cherchant à nous pousser à la faute, nous appelons les présents (ce vendredi pour la réception de l'Olympique de Marseille) d'une part à ne pas répondre à la provocation, et d'autre part à adopter un comportement irréprochable. Le FC Nantes a pris un virage radical dans ses relations avec les supporters actifs du stade de la Beaujoire. Plutôt que la raison, la direction du FC Nantes fait le choix de l'intensification des mesures et la recherche d'un conflit frontal et dur. C'est pourquoi, vendredi soir, nous nous présenterons de nouveau aux grilles du stade avec notre matériel, pour tenter d'animer la tribune Loire et donc la Beaujoire, en dépit de la volonté du FC Nantes de nous l'interdire", indiquait ainsi un communiqué

L'avocat de Fabien Centonze : "C'est une forme de harcèlement"

Mercredi, nous apprenions également que ce même David Amaré faisait l'objet d'une enquête de l'IGPN pour son statut et sa gestion des matches à domicile et des supporters. Ce jeudi, Ouest France nous indique que Fabien Centonze (27 ans) est à son tour au cœur d'une polémique. Le latéral droit aurait eu une attitude irrespectueuse à l'égard du staff et de Pierre Aristouy, son coach, entraînant une suspension d'une semaine décidée par Franck Kita.

"C’est difficile de faire plus respectueux que Fabien. C’est une situation ubuesque, irrationnelle, a réagit Maitre Cormier, l’avocat du joueur. Et Fabien en est un dommage collatéral. Cet été, le FC Nantes a refusé une offre de Rennes pour Fabien car le club nous a dit qu’il comptait sur lui, nous a dit du bien de lui et que c’était un joueur exemplaire. Aujourd’hui, la direction du club lui soumet des offres inintéressantes et lui fait payer le fait de les refuser. C’est une forme de harcèlement. On demandera très vite sa réintégration."