Dans l'histoire du football, les exemples de clubs qui sont passés à côté de grands talents sont légion. En France, l'un des plus connus concerne l'Olympique Lyonnais qui, au début des années 2000, a manqué Cristiano Ronaldo (38 ans). Aujourd'hui, avec les nouvelles technologies, les talents sont repérés de plus en plus jeunes et les cadors d'Europe se les arrachent très tôt. Ce fut le cas de Jude Bellingham (20 ans) et Erling Haaland (23 ans). Les deux anciens coéquipiers au Borussia Dortmund, dispatchés au Real Madrid et à Manchester City, auraient pu évoluer main dans la main en Italie.

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Erling Haaland, la machine à marquer de Manchester City (IconSport)

La Juventus avait rencontré Jude Bellingham...

En effet, dans une interview accordée à Tuttosport, Matteo Tognozzi a fait d'incroyables confidences sur ces deux joyaux du ballon rond. L'Italien, nommé récemment directeur sportif de Grenade après six ans et demi de service à la Juventus, a révélé comment il a manqué de peu les recrutements de l'Anglais et du Norvégien.

"Mes plus grands regrets ? Je pense certainement à (Jude) Bellingham, dont nous étions proches en 2019. Dans quelques jours, je le rencontrerai au Bernabéu (à l'occasion du match entre le Real Madrid et Grenade, ndlr) et cela me fait un certain effet de repenser à la rencontre avec lui et son extraordinaire famille. C'est un souvenir que je garde jalousement. Dans ce cas, cependant, il avait simplement décidé de poursuivre sa croissance dans son club, à savoir Birmingham", a confié le dirigeant transalpin.

... Et Erling Haaland

Pour ce qui concerne l'attaquant citizen, deuxième au classement du Ballon d'Or, la frustration est d'autant plus présente. "Nous étions vraiment à un pas d'(Erling) Haaland", a-t-il repris. "C'était en novembre 2017. J'étais arrivé en juillet, c'était donc l'un des premiers contacts que j'ai pris à la Juventus. Nous l'avions en main, mais à l'époque cela aurait été un recrutement pour la Primavera (équipe jeunes) et l'opération a été jugée trop coûteuse pour renforcer la pépinière. À l'époque, il était encore sur le banc de Molde, mais quelques semaines plus tard, il a commencé à jouer et à marquer, alors tout le monde s'est jeté sur lui", a confié l'ancien scout turinois. Quand on voit leur progression, on peut dire qu'il a eu le nez creux.