Ce serait mentir de dire qu'on ne l'avait pas vu venir. Mais d'abord, revenons en aux faits. Ce vendredi soir, le Paris Saint-Germain et Sergio Ramos joignaient leurs mains pour annoncer le départ du défenseur central espagnol. Alors que son contrat se terminait en juin de cette année, la tendance était pourtant de plus en plus clairement à une prolongation. A 37 ans, Sergio Ramos a réalisé une très belle saison, sans pour autant avoir su empêcher le naufrage parisien. Avec son salaire imposant, il était finalement plus raisonnable pour les Parisiens de ne pas continuer l'aventure.

Sur son compte Instagram, Sergio Ramos a tenu à remercier le club. "Demain c’est un jour spécial, demain je dis au revoir à une autre étape de ma vie, au revoir au @psg. Je ne sais pas dans combien d'endroits on peut se sentir chez soi mais, sans aucun doute, grâce au PSG, à ses supporters et à la ville, Paris est pour moi un de ces endroits. Merci pour ces deux belles années au cours desquelles j'ai pu participer à tous les championnats et donner le meilleur de moi-même. Je vais relever de nouveaux défis, je vais porter d'autres couleurs, mais d'abord, pour la dernière fois : #AllezParis !"

L'ouverture vers un nouveau défi ?

Sergio Ramos vers l'Arabie Saoudite ?

Aujourd'hui, la plupart des grandes gloires du football proches de prendre leur retraite sont conviés à venir jouer une saison ou deux en Arabie Saoudite. Ce fut le cas pour Cristiano Ronaldo l'hiver dernier, ça pourrait être le cas pour Lionel Messi, ou Karim Benzema en 2024. Selon Defensa Central, le club d'Al-Hilal offrirait 30 millions d'euros nets à Sergio Ramos par saison. En outre, des avantages fiscaux lui seraient attribués. Al-Nassr, le club de Cristiano Ronaldo, serait également sur le dossier. Toutefois, le premier nommé garde une avance.

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Sergio Ramos avec le maillot du Paris Saint-Germain (Icon Sport)

En clair, le projet de l'Arabie Saoudite va donc être de ramener tous les vieux briscards des championnats européens en leur offrant des sommes absolument folles. Et pour le moment, ça ne prend pas au mieux.