Montpellier et Clermont s'affrontent ce mercredi en match en retard de la huitième journée de Ligue 1. La rencontre aura lieu à huis clos à La Mosson après l'incident survenu en toute fin de rencontre le 8 octobre dernier. Mory Diaw, le gardien clermontois, avait alors était la cible d'un jet de pétard par un "supporter" du MHSC, dans le temps additionnel. La rencontre avait finalement été arrêtée puis reportée au 29 novembre. Michel Der Zakarian, le coach montpelliérain, est revenu sur l'incident et demande des sanctions très dures.
Der Zakarian réclame le bagne
Michel Der Zakarian n'a pas pour habitude de mâcher ses mots. En conférence de presse avant d'affronter Clermont dans une Mosson vide, l'entraîneur héraultais a demandé des sanctions exemplaires à tous ceux qui se montrent violents dans un stade de football ou ses alentours. "C’est la société d’aujourd’hui, on est en plein dedans. Il faut sévir, changer les lois, que notre chef d’Etat et toute son équipe aient beaucoup plus de sévérité et que la justice soit plus dure. Les mecs ne sont pas contents ? Il faut les envoyer au bagne, casser des cailloux" a-t-il lancé.
Des propos qui font également écho à ce qui s'est passé en marge de la rencontre entre Montpellier et Brest, alors que le bus des supporters brestois a été caillassé. Alors que le MHSC a déjà perdu un point après les incidents face à Clermont, il est toujours en sursis et pourrait en perdre un supplémentaire en cas de nouveau débordement.
Le regret du huis clos
Par ailleurs, Michel Der Zakarian aurait bien sûr aimé pouvoir compter sur la présence de ses supporters face à Clermont. Montpellier était tout proche de l'emporter le 8 octobre dernier, alors qu'il menait 4-2 dans le temps additionnel. Le coach héraultais regrette l'absence de ses fans ce mercredi. "C’est toujours mieux de jouer avec du public mais on subit les événements, on ne peut pas faire autrement, c’est comme ça. Il y a des joueurs blessés, on ne les a pas mais d’autres vont jouer. Là, on joue sans public mais c’est notre faute aussi parce que c’est notre public… Un abruti qui a lancé un pétard" a-t-il conclu.