La plupart d'entre vous se souviennent certainement de son visage. Arbitre emblématique des années 2010, Mark Clattenburg s'est fait connaitre pour diriger de nombreuses affiches de Premier League. De part son professionnalisme, l'Anglais a grimpé les échelons au fil de sa carrière, jusqu'à diriger la finale de l'Euro 2016 entre le Portugal et la France. En 2017, Clattenburg a décidé d'arrêter d'arbitrer en Premier League pour ensuite devenir le patron de l’arbitrage en Arabie saoudite. Une fonction exercée ensuite en Chine, en Grèce puis en Egypte. Malheureusement pour lui, cette dernière expérience vient de prendre fin dans un contexte hallucinant.
Clattenburg menacé après d'étranges accusations
En effet, le président du club égyptien de Zamalek a accusé Clattenburg d’avoir quitté sa compagne pour se lancer dans une relation homosexuelle en Egypte. Si l'homosexualité n'est pas un crime dans ce pays, cela n'a pas empêché l'arbitre de recevoir des menaces de mort. Clattenburg a donc décidé de quitter l'Egypte afin de se mettre en sécurité. Et ce malgré le fait que ces accusations soient infondées. De son côté, l'EFA a annoncé la démission de l'arbitre anglais sans en expliquer les raisons. "L'Anglais Mark Clattenburg, président de la commission des arbitres de l'Association égyptienne de football, a démissionné de ses fonctions mardi soir. Le conseil d'administration de l'Association égyptienne de football tiendra une réunion d'urgence ce mercredi pour décider de la démission de Clattenburg."
Pour l'heure, cette démission n'a pas été validée par l'EFA (Egyptian Football Association), nous informe le Daily Mail. Cette dernière, surprise par cette décision, estime que la vie de Clattenburg n'était pas en danger. Il se pourrait alors que l'arbitre anglais, qui touchait un salaire mensuel de 36 000 euros, doive régler des indemnités de départ. Cette aventure égyptienne se termine donc d'une étrange façon pour Clattenburg, qui est aussi accusé de corruption par Mortada Mansour, le président du club de Mazalek.