Roberto Mancini subit la foudre des médias italiens depuis dimanche. Et pour cause, l'entraîneur de 58 ans a démissionné de son poste de sélectionneur de l’Italie. Depuis, ce dernier s’est justifié dans la presse, expliquant que si l’Arabie Saoudite lui porte de l’intérêt, sa priorité reste bel et bien de coacher dans son pays natal. "Pour moi, l'Italie a toujours été ma priorité. Après tant d'années à ce poste, je reçois diverses propositions que j'étudierai dans les semaines à venir, mais pour le moment, il n'y a rien de concret (...) Il se passera quelque chose quand cela m'intéressera, mais l'Arabie saoudite n'y est pour rien", a déclaré Mancini.

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Roberto Mancini, en 2018, à la tête de l'équipe d'Italie. (Icon Sport)

D’après le journal Corriere Dello Sport, Mancini aurait l’opportunité de signer un contrat sur trois ans, et d’empocher la somme de 25 millions d’euros. Pour rappel, depuis le départ d'Hervé Renard, l’Arabie Saoudite n’a toujours pas retrouvé de sélectionneur. Par ailleurs, le quotidien italien explique que Roberto Mancini, qui est l’auteur d’une série record de 37 matches sans défaite entre septembre 2018 et octobre 2021 et champion d’Europe avec l’Italie en 2021, est également courtisé par le Mexique.

Mancini s’est expliqué

Son choix, Roberto Mancini l’a expliqué. Pour lui, la Fédération italienne de football à sa part de responsabilité. Effectivement, ce dernier reproche à l’instance italienne un manque de confiance. Et pour cause, la FIGC a modifié son staff avec, en particulier, le départ de son bras droit, qui avait pris la tête de l’équipe des moins de 20 ans. "Cela faisait des mois que j'y pensais (à son départ, ndlr), c'était le moment de partir, parce que quand certaines choses, certaines situations changent en interne, cela veut dire qu'on se dirige vers la fin".

Pour conclure, l’ancien entraîneur de l’inter milan et de Manchester City a assuré : "Selon moi, nous n'étions plus sur la même longueur d'onde (avec la direction de la FIGC, ndlr), c'est toujours mieux d'anticiper avant que quelque chose de plus grave n'arrive. C'est une décision que j'ai prise avec beaucoup de tristesse, car je tenais beaucoup à la Nazionale,” soulignant que le président de la FIGC, Gabriele Gravina, n’avait rien fait pour le retenir. "Si quelqu'un veut vous garder, il peut faire changer les choses".

Conte ou Spalletti pour reprendre l’Italie

Ainsi, la FIGC pense à deux hommes. Antonio Conte pourrait en effet reprendre la sélection italienne, lui qui l’a déjà dirigée de 2014 à 2016. Sinon, le tout récent champion d’Italie avec Naples, Luciano Spalletti, est également dans le viseur de la fédération. D’ailleurs, ce dernier est toujours son contrat avec le Napoli, qui le libérera contre une indemnisation de quelques millions d’euros (3M).