Depuis 2016, Gianni Infantino est le grand patron de la FIFA. A l'époque, il avait remplacé Sepp Blatter, alors suspendu de toutes fonctions à cause de son implication dans une affaire de corruption. Depuis, Infantino n'a pas quitté son siège. Et il ne devrait probablement pas s'en aller avant longtemps. Alors que de nouvelles élections ont lieu ce jeudi à Kigali, la capitale du Rwanda, Gianni Infantino est tout simplement le seul candidat à sa succession. En 2019, il avait connu le même sort qui lui permit alors de glaner quelques années de plus à la tête de la plus haute instance du football. Au Rwanda, les 211 fédérations membres de la FIFA présents au congrès n'auront pas d'autre choix que de reconduire l'actuel dirigeant par acclamation. La désapprobation étant symbolique.

Gianni Infantino vers un troisième mandat

Pour les observateurs du football, Gianni Infantino est assez loin de faire l'unanimité. Toujours à l'origine de propositions farfelues pour faire évoluer le football, il avait notamment proposé la Coupe du monde biennale. En s'aidant d'Arsène Wenger, le haut dirigeant du football mondial souhaitait que la plus prestigieuse des compétitions internationales se jouent tous les deux ans. Une proposition très largement décriée par les spécialistes et les joueurs eux-mêmes. La valeur d'une telle compétition est indéniablement conditionnée à sa rareté. Et cet exemple n'en est qu'un parmi tous les autres qui pousseront les joueurs à toujours plus jouer.

La plus récente des propositions est celle visant à modifier drastiquement la Coupe du monde des clubs. Alors que le format actuel de la compétition est très peu attractif, Infantino souhaiterait en faire une réelle compétition avec un plus grand nombre d'équipes. Bref, des matchs en plus pour des joueurs de plus en plus fatigués.