FFF : Un comex extraordinaire pour forcer Le Graët à démissionner ?

Une réunion d'urgence souhaitée au sein de la FFF

Ce n'est peut-être plus qu'une question de temps avant que Noël Le Graët ne soit plus à la tête de la FFF. Depuis plusieurs mois, le dirigeant agace par ses prises de parole toujours plus incongrues. En s'en prenant à Zinédine Zidane, il a provoqué une levée de bouclier parmi les acteurs du ballon rond, et même au-delà. Sur le plan politique, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera n'a pas raté l'occasion de délivrer le fond de sa pensée concernant l'homme en poste depuis 2011.

• À lire également : EdF : le clan Le Graët réagit à la polémique et évoque une « maladresse »

Au sein même de la FFF, la révolte gronde aussi. Ce matin du 10 janvier, France Info dévoilait que plusieurs membres de comité exécutif de la Fédération Française de Football souhaitent pousser Noël Le Graët vers la sortie. Parmi eux, on compte notamment Philippe Diallo, le vice-président de la fédération, et Jean-Michel Aulas, le président de l'OL. Le plan est simple, convoquer un comex (comité exécutif) extraordinaire afin de recueillir les explications du patron du football français et l'inciter à abandonner son poste.

De nombreux propos polémiques

Si la charge de Le Graët à l'encontre de Zidane a formé une tempête médiatique, c'est loin d'être la première fois que l'homme de 81 ans se place tout seul dans une situation délicate. L'agente de joueurs, Sonia Souid a pu révéler le comportement déplacé de l'homme d'affaires à son sujet. Elle a notamment déclaré "Lors de ce rendez-vous, il me dit clairement que si nous étions plus proches, mes idées se concrétiseraient. En tout cas qu’il serait beaucoup plus motivé pour m’aider dans ce sens."

• À lire également : Débat du jour : Noël Le Graët peut-il rester à la tête de la FFF ?

Dans un autre registre, le président de la FFF avait aussi suscité l'indignation lorsqu'il s'était exprimé à propos des travailleurs au Qatar. Tenant particulièrement à minimiser la situation, il était allé à contre-courant des images présentées par l'émission Complément d'enquête sur France 2.