Sens dessus dessous
Ce jeudi 7 avril, l'Olympique de Marseille recevait le PAOK à l'occasion du quart de finale aller de Ligue Europa Conférence. Avec une victoire, non sans mal, des Phocéens, Marseille assure l'essentiel et prend une option pour le quart de finale retour. Alors que l'ambiance s'est tendue sur le terrain en fin de match, les tribunes semblaient afficher le même visage. Projectiles, entre autre, ont atterri sur la pelouse à destination des joueurs. D'ailleurs, une surprise de taille attendait les employés du stade à l'issue de la rencontre.
Alors que des débordements avaient déjà eu lieu aux abords du stade, l'atmosphère ne s'est pas apaisée en arrivant dans le Vélodrome. Sièges arrachés et utilisés comme projectiles par les supporters du PAOK, les Grecs ont totalement saccagé leurs tribunes. D'ailleurs, la rencontre a eu un léger retard de deux minutes à cause du comportement des supporters, un pétard a également éclaté dans le stade.
Un match retour hostile
L'UEFA va lancer une procédure concernant cette rencontre. L'instance européenne attend d'avoir réuni assez d'éléments afin de pourvoir sanctionner le PAOK. De son côté, la préfecture de police se désole de voir que "trois semaines de dialogue et d'engagements écrits du club adverse n'ont pas suffi à empêcher des actes violents et gratuits qui n'ont rien à voir avec la ferveur sportive." Un match retour qui promet déjà de se jouer dans une ambiance électrique.
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"Il y a beaucoup de violence dans le monde, il n'y a pas besoin d'en avoir dans le foot. Vous feriez mieux de venir sans vos supporters."
Răzvan Lucescu, entraîneur du PAOK
À l'issue de la rencontre, Răzvan Lucescu, entraîneur du PAOK, s'est montré exaspéré en conférence de presse. Le coach a remis la faute sur les supporters de l'OM, passant totalement a côté des dégâts des supporters du PAOK. "Au retour, j'espère que Marseille sera reçu comme nous avons été reçus ici. Je suis très déçu de ce que j'ai vu aujourd'hui. C'est une très mauvaise image pour la ville de Marseille," lance-t-il devant les journalistes.