Et maintenant, Bruno Genesio et Franck Haise ! Dimanche soir, Noël Le Graët a eu une réponse bien étonnante à la suite d'une question sur Zinédine Zidane. Complètement déconnecté et sans filtre, le patron de la FFF a déclaré « Ça m'étonnerait qu'il parte là-bas (au Brésil, ndlr). Mais il fait ce qu'il veut, ça ne me regarde pas. Est-ce que ça ferait mal au cœur qu'il aille là-bas ? Moi, je n'en ai rien à secouer. Il peut aller où il veut ! Il peut aller où il veut, dans un grand club, une sélection, j'y crois à peine en ce qui le concerne. Si Zidane a tenté de me joindre ? Certainement pas, je ne l'aurais même pas pris au téléphone. »
Incompréhension totale pour Genesio et Haise
Suite à cet écart, divers noms du football français comme Kylian Mbappé ou Franck Ribéry se sont offusqués. Ce lundi, les entraîneurs français sont aussi invités à réagir en conférence de presse. Du côté de Rennes, Bruno Genesio a livré son avis sur les paroles de Le Graët, en toute modestie. "Je crois que tout a été résumé par des acteurs beaucoup plus importants que moi dans le football. Mais je les ai trouvées, comme la majorité des gens du foot, inappropriées et irrespectueuses." Sur la même longueur d'onde que son coach, le milieu de terrain Flavien Tait a expliqué ne pas comprendre la sortie du dirigeant.
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Dans le Pas-de-Calais, Franck Haise a, lui aussi, eu droit à sa question sur la dernière tornade qui secoue le foot français. "La sortie médiatique m'a évidemment très surpris, très étonné. Quand on est président de la FFF, on a de la hauteur, une vision. J'ai été très surpris par les propos" a ainsi expliqué le dauphin du Paris Saint-Germain dans le championnat de France.
Zidane fait l'unanimité
Outre les mots prononcés, Genesio et Haise peinent à comprendre que Noël Le Graët ait pu évoquer Zinédine Zidane avec autant de mépris. L'ancien lyonnais a tenu à rappeler le statut du Ballon d'Or 1998, qu'il considère comme l'un des plus grands sportifs français de tous les temps. Il évoque un homme "que l'on n'entend jamais critiquer qui que ce soit ou quoi que ce soit, alors qu'il a une légitimité extraordinaire en tant que joueur et en tant qu'entraîneur."
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Pour le tacticien lensois, même son de cloche, avec un Zidane presque intouchable. "On a quelques légendes dans le sport français et le foot français sur qui on a un droit de réserve, de mémoire et de respect. C'est le cas pour Didier Deschamps évidemment, et ça doit aussi l'être pour Zinédine Zidane." Au sein du comité exécutif de la FFF, la prise de parole du président a beaucoup déplu aussi. En témoigne la déclaration d'un de ses membres, Eric Borghini, qui qualifie l'ancien numéro 10 des Bleus d' "immense champion qui rassemble tous les suffrages".
